Médicaments d’ordonnance

Les médicaments sur ordonnance ou en vente libre et les remèdes à base de plantes médicinales doivent être traités avec respect.

Faites-vous partie du problème ou de la solution?

Il se peut qu’il y ait des médicaments sur ordonnance chez vous (sur le comptoir, dans votre pharmacie ou sur votre table de chevet). Ils peuvent être salvateurs, mais s’ils sont mal utilisés, ils peuvent s’avérer mortels. Suivez la posologie. Éliminez de manière sécuritaire ceux qui sont vieux ou inutilisés.

Analgésiques opioïdes

Ces médicaments puissants sont destinés à soulager les douleurs aiguës. Les médicaments opioïdes sont offerts sous forme de pilules, de capsules, de liquides ou de suppositoires. Les consommateurs peuvent aussi les fumer, les priser, les broyer ou se les injecter pour ressentir un effet plus rapide et plus intense.

Un rapport du Ontario Drug Policy Research Network révèle que de 2006 à 2010, 70 personnes sont mortes d’une surdose d’opioïdes dans la municipalité régionale de Sudbury. En comparaison, le nombre de décès s’est élevé à 475 à Toronto, une ville qui compte 20 fois plus d’habitants que Sudbury.

Seules les personnes à qui un professionnel de la santé autorisé les a prescrits ont légalement le droit de consommer des opioïdes sur ordonnance. Les peines prévues pour possession illégale et distribution d’opioïdes incluent des amendes, l’emprisonnement ou les deux.

Exemples de médicaments opioïdes :

• Fentanyl (Duragesic®)
• Hydrocodone (Vicodin®)
• Oxycodone (OxyContin®)
• Oxymorphone (Opana®)
• Propoxyphène (Darvon®)
• Hydromorphone (Dilaudid®)
• Mépéridine (Demerol®)
• Diphénoxylate (Lomotil®)

Mésusage d’opioïdes

• En cas d’abus, les opioïdes peuvent créer des sensations de plaisir intense ou d’euphorie. Cependant, ils présentent un risque d’accoutumance en raison de leurs effets puissants.La tolérance à ces drogues peut arriver rapidement. Une personne qui les consomme aura besoin d’une plus grande quantité pour obtenir l’effet désiré, ce qui entraînera une dépendance et des problèmes physiques, sociaux et juridiques, et risquera de causer une surdose et la mort.Une dépendance physique peut aussi se créer. Autrement dit, si une personne cesse de consommer le médicament soudainement, elle risque de subir des effets secondaires désagréables, y compris de fortes envies, de la transpiration, des douleurs musculaires et de l’insomnie. Une dépendance psychologique est également possible. Bien qu’une personne puisse savoir que le médicament est mauvais pour elle, elle continuera de le consommer.

Afin d’en apprendre davantage sur les médicaments opioïdes, allez à l’Opioid Resouce Hub du Centre de toxicomanie et de santé mentale.

Sédatifs

Les sédatifs sont des médicaments qui ralentissent le système nerveux central. Ils ralentissent la fonction cérébrale et créent une sensation de détente. En consommer peut entraîner de la somnolence, des étourdissements et une perte d’équilibre. À plus fortes doses, ils peuvent causer de la confusion, une désorientation, une amnésie, des difficultés respiratoires et une dépression. Leur consommation peut mener à une dépendance.

Les sédatifs peuvent se présenter sous forme de pilules, de capsules, de liquides ou de suppositoires. Les consommateurs peuvent aussi les fumer, les priser, les broyer ou se les injecter pour ressentir un effet plus rapide. S’ils sont jumelés à l’alcool, les effets peuvent être bien pires.

Seules les personnes à qui un professionnel de la santé autorisé les a prescrits ont légalement le droit de consommer des sédatifs. Les peines prévues pour possession illégale et distribution de sédatifs incluent des amendes, l’emprisonnement ou les deux.

Exemples de sédatifs :

• Pentobarbital sodium (Nembutal®)
• Diazépam (Valium®)
• Alprazolam (Xanax®)
  

  Mésusage de sédatifs

  Consommer des sédatifs peut créer une dépendance. Comme certaines personnes y acquièrent une tolérance, elles risquent d’essayer d’en prendre plus pour se sentir détendues, ce qui peut aussi entraîner une surdose.

  Stimulants

  Les stimulants sont des médicaments qui augmentent temporairement la vivacité d’esprit et l’énergie. Ils sont parfois désignés sous le nom d’amphétamines.

  Les stimulants sur ordonnance sont offerts sous forme de comprimés ou de capsules. Ceux qui en abusent les avalent, se les injectent sous forme liquide ou les broient et les prisent.

  Seules les personnes à qui un professionnel de la santé autorisé les a prescrits ont légalement le droit de consommer des stimulants. Les peines prévues pour possession illégale et distribution de stimulants incluent des amendes, l’emprisonnement ou les deux.

  Exemples de stimulants :

• Dextroamphétamine (Dexedrine®)
• Méthylphénidate (Ritalin® et Concerta®)
• Amphétamines (Adderall®)

Mésusage de stimulants

Après avoir pris des stimulants, la personne peut se sentir épuisée, apathique ou déprimée. C’est l’épuisement immédiat et durable qui la pousse à vouloir continuer d’en consommer. Bien qu’un médicament comme le Ritalin puisse avoir un effet apaisant chez une personne qui en a besoin, il peut agir comme un stimulant chez une autre.

Les stimulants peuvent créer une dépendance. En consommer peut rendre hostile ou paranoïaque. Comme ils influencent aussi le rythme cardiaque, leur utilisation prolongée peut rendre celui-ci irrégulier.

Médicaments en vente libre

Les médicaments en vente libre sont utiles pour les petites urgences médicales, mais il faut les traiter avec respect. Ils peuvent interagir avec vos médicaments sur ordonnance et avoir ainsi des conséquences non souhaitées. Certaines personnes feront mauvais usage de ces médicaments pour planer. Parfois, ils servent à fabriquer certaines drogues illicites.

Remèdes à base de plantes médicinales

Les remèdes à base de plantes médicinales peuvent avoir des effets semblables à vos médicaments sur ordonnance ou nuire à leur action normale. Vérifiez auprès de votre pharmacien avant d’en prendre un si vous prenez aussi un médicament sur ordonnance.

Que devriez-vous faire de vos vieux médicaments inutilisés?

De plus en plus d’adultes et d’adolescents se procurent facilement et gratuitement des médicaments sur ordonnance auprès d’amis ou de parents. Faites partie de la solution. Éliminez de manière sécuritaire les médicaments qui sont vieux et inutilisés en les déposant à une pharmacie locale.

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Dernière modification : 25 octobre 2016