Conseils aux parents : VAS-Y Fais de ton mieux

Les enfants en santé viennent en toutes sortes de formes et de tailles. Un poids sain pour votre enfant est le poids que son corps affiche naturellement lorsqu’il jouit régulièrement d’un mode de vie sain. Bien manger, bien bouger, bien dormir et favoriser la santé mentale sont toutes des composantes d’un mode de vie sain. Le poids ne représente qu’un indicateur de la santé parmi d’autres, et un poids santé varie d’un enfant à l’autre. Vous n’avez pas besoin de peser votre enfant à la maison; votre fournisseur de soins de santé le pèsera et le mesurera pour vérifier s’il grandit en suivant son rythme unique.

Comment puis-je aider mon enfant à faire de son mieux?

Les parents et les personnes qui s’occupent des enfants contribuent de façon importante au développement d’enfants heureux et en santé. Concentrez-vous sur la santé, le bien-être et le plaisir plutôt que sur les mesures et le poids corporels. Apportez de petits changements qu’à votre avis vous pourrez faire durer. Songez à des modifications que vous pouvez apporter à vos comportements et à votre environnement qui aideront les enfants à bien manger, à bouger, à dormir suffisamment et à favoriser leur santé mentale. Cette approche renforcera la résilience de votre enfant et l’aidera à faire de son mieux.

Conseils pour aider les enfants à bien manger, à bien bouger, à bien dormir et à favoriser leur santé mentale.

Bien manger

En tant que parent, vous avez l’occasion d’apprendre à votre enfant de bonnes habitudes alimentaires pour le restant de sa vie. Puisque les enfants apprennent à partir de ce qu’ils voient et entendent, il est important de leur donner l’exemple en matière d’habitudes alimentaires saines, notamment en restant positif et en faisant preuve de souplesse à propos des choix alimentaires et en leur offrant des aliments sains dans la mesure du possible. Vous aiderez ainsi votre enfant à prendre plaisir à manger tout en vous assurant qu’il obtient les éléments nutritifs dont il a besoin.

Aidez votre enfant à découvrir le plaisir de manger des aliments diversifiés

• Offrez-lui beaucoup de légumes et de fruits, d’aliments à grains entiers et d’aliments protéinés. Choisissez plus souvent des aliments protéinés d’origine végétale.
• Optez pour des aliments sains qui reflètent vos préférences culturelles et traditions alimentaires.
• N’oubliez pas que votre enfant apprendra à aimer les aliments lorsque vous les lui présentez plusieurs fois, et que dans certains cas cela peut prendre de nombreux essais avant qu’il apprécie une nouvelle saveur.
• Savourez vous-même une grande variété d’aliments sains. Votre enfant apprendra à apprécier la nourriture en vous observant.
• Limitez la consommation d’aliments hautement transformés (Santé Canada) comme les aliments frits, les céréales sucrées et les collations ou repas déjà préparés et emballés. Si vous les offrez, consommez-les moins souvent et en plus petites quantités.
• Ayez une attitude positive envers tout type de nourriture et l’alimentation en général. Servez plus souvent des aliments peu transformés. Évitez d’étiqueter les aliments comme étant « bons » ou « mauvais ». Tous les types de nourriture ont leur place dans un régime alimentaire sain.

Faites de l’eau votre boisson de choix

• Offrez à votre enfant de l’eau du robinet pour étancher sa soif. Si vous allaitez, continuez d’offrir du lait maternel en fonction de la demande de l’enfant jusqu’à l’âge de deux ans et au-delà.
• Limitez la consommation de boissons sucrées comme les boissons gazeuses, l’eau ou le lait aromatisé, les boissons pour sportifs et les jus. Offrez plutôt de l’eau, du lait non aromatisé ou des boissons de soya enrichies.

Planifiez, cuisinez et mangez vos repas ensemble

• Le Guide alimentaire canadien (Santé Canada) est un outil utile pour la planification des menus. Demandez à votre enfant d’aider à planifier le repas, par exemple, en vous aidant à faire l’épicerie, à laver les légumes ou à mettre la table.
• Mettez en pratique des idées économiques (Santé Canada) afin de pouvoir servir une variété d’aliments nutritifs de façon régulière.
• Planifiez des repas composés d’aliments que votre famille apprécie. Incitez votre enfant à essayer de nouveaux aliments en les accompagnant de produits qu’il connaît bien, et jumelez ses aliments préférés avec d’autres qu’il aime moins.
• Faites en sorte que l’heure des repas soit agréable. Prenez vos repas en famille (Santé Canada) et profitez de l’occasion pour échanger avec vos enfants et donner l’exemple de comportements alimentaires sains.
• Les repas pris régulièrement en famille permettent aux enfants d’acquérir les aptitudes sociales et affectives dont ils ont besoin au quotidien.
• Essayez d’exclure les distractions à l’heure des repas. Établissez des règles familiales visant à bannir l’utilisation des appareils électroniques à la table, comme la télévision, les téléphones et les tablettes.

Offrez des repas et collations à des heures régulières chaque jour

• Il est important de manger à des heures régulières afin d’assurer que votre enfant est nourri suffisamment. Visez trois repas par jour et deux ou trois collations entre les heures des repas. En espaçant les repas et collations tout au long de la journée, les enfants auront faim lorsqu’ils s’assoient à la table pour manger.
• Accordez-leur suffisamment de temps pour manger. Une période de 20 à 30 minutes est habituellement suffisante.

Enseignez à votre enfant à être à l’écoute des signaux naturels de faim et de satiété

• Tout comme chez les adultes, l’appétit de votre enfant change d’un jour à l’autre. Certains jours il pourra avoir plus faim que d’autres.
• Permettez-lui d’écouter son corps et de décider de la quantité de nourriture qu’il consomme en fonction des signaux de faim et de satiété produits par son organisme. Faites confiance à sa capacité à déterminer quelle quantité de nourriture lui convient.
• Suivez la règle de la « division de la responsabilité » (Ellyn Satter Institute, disponible en anglais seulement). Vous décidez quels aliments offrir, et du moment et de l’endroit où il mange, alors que votre enfant décide s’il mange ou non et de la quantité d’aliments qu’il consomme.
• Ne le forcez pas à manger et évitez de faire des commentaires sur la quantité ou la nature des aliments qu’il mange.
• La nourriture ne devrait pas servir de récompense ou de punition.
• Montrez à vos enfants comment prendre conscience de leur alimentation (Santé Canada). Savourer la nourriture et apprécier la façon dont vous la consommez font partie de la saine alimentation.
• Encouragez vos enfants à utiliser leurs sens pour apprécier les arômes, les textures, les saveurs et le goût des aliments.

Pour en savoir plus

Pour en apprendre plus sur la Guide alimentaire canadien (Santé Canada).

Découvrez comment aider votre tout-petit ou enfant d’âge préscolaire à bien manger.

Découvrez comment aider votre enfant ou adolescent à bien manger.

Bien bouger

La pratique quotidienne d’activité physique favorise la croissance et le développement sains des enfants. Montrez l’exemple. Les enfants qui voient leurs parents être actifs et avoir du plaisir sont plus susceptibles d’être actifs et de le demeurer eux aussi. Essayez d’intégrer l’activité physique à votre routine quotidienne en faisant des promenades ou en prenant part à des jeux actifs en famille. Faites en sorte que l’activité physique soit amusante!

Menez une vie active tous ensemble

• Prévoyez de l’activité physique en famille chaque semaine. Accordez autant d’importance à la planification de cette activité qu’aux rendez-vous importants comme une consultation médicale ou un cours de natation.
• Trouvez du temps chaque jour pour être actif en famille. Essayez d’aller tous ensemble faire une randonnée en vélo ou patiner à la patinoire du quartier.
• Montrez à votre enfant que l’activité physique est amusante et agréable. Encouragez-le à pratiquer les activités physiques qu’il aime et parlez-en de façon positive. Favorisez le jeu libre. Faites en sorte qu’il ait à la fois du temps de jeu libre et du temps pour pratiquer des activités physiques et sports organisés.
• Certaines des activités physiques les plus intéressantes pour les enfants se déroulent à l’extérieur. Recherchez des endroits où vous et votre enfant pourrez explorer la nature, comme des parcs, des lacs et des sentiers près de chez vous.
• Facilitez l’accès à l’activité physique en conservant l’équipement sportif près de la porte d’entrée plutôt que de le ranger dans un placard.

Profitez des occasions d’activité physique abordables

• Encouragez la pratique de sports non organisés dans le voisinage et le jeu libre. La marche, la course, le patin, la natation et les activités au terrain de jeu sont de bonnes options abordables.
• Les parcs publics, les terrains de baseball et de basketball, les sentiers de randonnée et même votre propre cour arrière sont des endroits idéaux pour faire de l’activité physique avec votre enfant.
• Certains programmes, comme la Fondation Bon départ, offrent de l’aide financière pour assumer les coûts liés aux activités pour les enfants. Informez-vous de l’aide financière disponible lorsque vous inscrivez votre enfant à des activités physiques ou sportives organisées.
• Intégrez l’activité physique aux fêtes d’anniversaire et aux réunions familiales, et favorisez-en la pratique lorsque les amis de votre enfant viennent jouer avec lui à la maison.
• Mettez de la musique pour faire bouger les gens à l’intérieur et pour accomplir vos tâches ménagères avec entrain.
• Les balles, craies et cordes à sauter sont d’excellents articles « prêts à emporter » qui favorisent l’activité physique.
• Marchez ou roulez à vélo lorsque c’est possible (p. ex., pour aller acheter du lait dans le quartier, pour aller à l’école).

Limitez le temps de sédentarité

• Encouragez votre enfant à être actif par lui-même ou en compagnie d’amis ou de membres de la famille plutôt que de regarder la télévision.
• Établissez des règles et limites concernant le temps que votre enfant passe devant un écran (p. ex., jamais durant les repas, périodes sans télévision).
• Au besoin, recourez à la discipline positive qui ne limite pas l’activité physique.

Bien dormir

Le sommeil peut être qualifié de « nourriture pour le cerveau ». Il est important pour aider les enfants à demeurer en santé, à grandir, à apprendre, à réussir à l’école et à fonctionner à leur mieux au quotidien. Il peut être difficile pour les parents de savoir que faire lorsque leur enfant refuse d’aller au lit le soir ou éprouve des problèmes à s’endormir. Vous trouverez ci-dessous des conseils sur la façon d’aider votre enfant à aller au lit, à s’endormir et à obtenir une bonne nuit de sommeil.

Aidez votre enfant à s’endormir

• Établissez un horaire de sommeil régulier et assurez-vous que votre enfant se couche et se lève à la même heure chaque jour, même les fins de semaine.
• La plupart des nourrissons et enfants jusqu’à l’âge préscolaire devraient aller au lit entre 19 h et 20 h.
• L’heure du coucher constitue une occasion en or de passer du temps de qualité avec votre enfant. Ensemble, mettez en place une routine relaxante. Envisagez par exemple de lui donner un bain, d’écouter de la musique ou de lire.
• Une routine du coucher peut commencer de 30 minutes à une heure avant que l’enfant aille au lit, en fonction de ses besoins.
• À l’heure du coucher, amenez votre enfant au lit et passez en revue la liste de la routine du coucher. La liste peut comprendre des questions comme : « T’es-tu brossé les dents? », « As-tu souhaité bonne nuit à tout le monde? » ou « Es-tu allé à la toilette? ».
• Aménagez la chambre pour qu’elle soit propice au sommeil, c’est-à-dire sombre, paisible, confortable et fraîche. Si votre enfant a peur du noir, laissez une veilleuse allumée dans sa chambre ou dans le couloir.

Évitez les problèmes à l’heure du coucher

• Un enfant actif durant le jour peut s’endormir plus facilement le soir venu. Toutefois, certains enfants qui font de l’activité physique trop peu de temps avant d’aller au lit ont plus de difficultés à s’endormir, alors que cela ne change rien pour d’autres enfants. Il est important de découvrir ce qui convient le mieux à votre enfant à cet égard.
• Interdisez à votre enfant de passer du temps devant un écran de 1 à 2 heures avant l’heure du coucher pour lui donner le temps de se détendre. La lumière émise par les appareils électroniques fait croire au cerveau qu’il fait encore jour.
• Essayez de ne pas lui servir de plats trop copieux au moins 2 heures avant l’heure du coucher, car il peut être difficile de s’endormir le ventre trop plein.
• Essayez d’éviter ou de limiter la présence de « voleurs de sommeil » comme les téléphones cellulaires, ordinateurs, téléviseurs et jeux vidéo dans la chambre de votre enfant.
• Favorisez l’autonomie de votre enfant en le laissant suggérer des modifications à la routine du coucher. Cela pourrait diminuer les problèmes qu’il éprouve peut-être, comme refuser de se coucher, ressortir de son lit ou se mettre à pleurer une fois dans son lit.
• Accordez à votre enfant un peu de liberté à l’heure du coucher. S’il choisit le pyjama qu’il portera ou le livre que vous lirez, il aura peut-être moins tendance à résister au moment d’aller au lit.
• Les enfants devraient éviter les boissons contenant de la caféine, comme les boissons gazeuses et les produits à base de café. La caféine qu’on y retrouve stimule le cerveau, ce qui peut nuire à la capacité de l’enfant à s’endormir, même si la boisson a été consommée plus tôt dans la journée. Les enfants ne devraient jamais boire de boissons énergisantes.

Autres conseils utiles pour favoriser une bonne nuit de sommeil

• Adoptez de bonnes habitudes de sommeil et donnez l’exemple. Les enfants apprennent des comportements et attitudes de leurs parents en matière de sommeil.
• Pour le motiver à dormir suffisamment, invitez votre enfant à fixer des objectifs en matière de sommeil, comme aller au lit 10 minutes plus tôt, et à faire le suivi de ses progrès lui-même.
• Le matin venu, félicitez votre enfant lorsqu’il a respecté sa routine le soir précédent. Au début, vous pourriez le récompenser lorsqu’il y parvient. Vous pourriez lui donner des autocollants, un petit jouet ou des timbres.
• Soyez vigilant et prenez note de tout élément anormal du sommeil de votre enfant, comme un arrêt de la respiration, et consultez un fournisseur de soins de santé si cela se poursuit.
• Discutez avec votre enfant de l’importance du sommeil pour sa santé.
• Les siestes au cours de la journée dépendent de l’âge de l’enfant et de ses besoins en matière de sommeil. Pendant sa première année, un bébé peut faire de 3 à 5 siestes par jour. Au fil du temps, il n’en fera plus que deux, soit le matin et l’après-midi. Si votre enfant a de la difficulté à s’endormir le soir, essayez de limiter à moins de 20 minutes la durée de chaque sieste.

Favoriser la santé mentale

La santé mentale concerne la façon de se sentir, de penser, d’agir et d’interagir avec le monde environnant. Elle réside également dans le soutien que vous accordez à votre enfant pour réaliser son plein potentiel, surmonter les tensions normales de la vie et lui donner la chance de contribuer à la communauté. Bon nombre d’aspects de la santé mentale sont liés à la santé physique. Un enfant ne peut jamais être vraiment en bonne santé s’il n’a pas une bonne santé mentale. Une bonne santé physique aide à protéger la santé mentale et le bien-être. Discutez avec votre enfant des choix de vie sains et montrez-lui l’exemple. Aidez-le à comprendre que le fait de bien manger, bien bouger et bien dormir favorisera sa santé mentale, et inversement!

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Aidez votre enfant à établir des relations saines

• Faites comprendre à votre enfant que vous êtes un adulte aimant auquel il peut faire confiance et avec qui il peut se sentir en sécurité. Passez du temps ensemble chaque jour. Les routines de l’heure du souper et du coucher favorisent grandement ce rapprochement.
• Apprenez à votre enfant à établir de saines relations de confiance avec les personnes qui l’acceptent et le soutiennent pour ce qu’il est. Montrez-lui comment se faire des amis. Enseignez-lui à comprendre et à partager les expériences des autres et à faire preuve de sensibilité envers leurs sentiments. S’il a de la difficulté à se faire des amis, faites des jeux de rôle avec lui pour démontrer comment aborder les autres enfants et leur demander de jouer avec lui, ou encouragez-le à inviter des copains à la maison.
• Assurez-vous que votre enfant a un endroit sûr où il pourra parler librement de ce qui le préoccupe.
• Aidez votre enfant à apprendre à identifier ses émotions et les partager de façon positive. Il pourrait par exemple partager une bonne nouvelle avec un ami, tenir un journal ou se confier quand il se sent triste. Faites-lui comprendre que l’activité physique peut l’aider à se sentir mieux et à combattre la colère ou l’anxiété, et que les histoires drôles et les bandes dessinées peuvent lui remonter le moral lorsqu’il en a besoin.
• Offrez à votre enfant la chance de faire du bénévolat et de participer à la vie de la communauté.

Favorisez l’estime de soi

• Montrez à votre enfant que vous l’aimez en passant du temps avec lui, en le serrant dans vos bras et avec autres signes d’affection.
• Aidez votre enfant à trouver une activité dans laquelle il excelle et qu’il apprécie. Prenez conscience qu’il pourrait être très bon dans certaines activités et un peu moins dans d’autres.
• Fixez des objectifs avec votre enfant et encouragez-le à faire des efforts pour les atteindre. Au début, facilitez-lui la tâche en divisant l’objectif en petites étapes ou établissez un plan d’action.
• Encouragez votre enfant à essayer de nouvelles choses et dites-lui que vous être fier de ses efforts, qu’il connaisse du succès ou non. Toutefois, ne le félicitez pas trop à chaque accomplissement, car cela diminuera l’importance des réalisations pour lesquelles il a consacré beaucoup d’efforts.
• Encouragez-le à résoudre des problèmes et à élaborer des plans d’action pour aborder les situations difficiles. Enseignez-lui les 5 étapes de la résolution de problèmes : déterminer clairement le problème, réfléchir aux solutions possibles, choisir la meilleure solution, appliquer la solution au problème, vérifier si la solution s’est révélée efficace et, au besoin, apporter des ajustements.
• Une bonne santé physique aide à protéger la santé mentale et le bien-être. Discutez avec votre enfant des choix de vie sains et montrez-lui l’exemple. Aidez-le à comprendre que le fait de bien manger, bien bouger et bien dormir favorisera sa santé mentale, et inversement!
• Enseignez-lui que l’estime de soi n’est pas liée à l’apparence ou à la façon de bouger son corps. Expliquez-lui que son corps changera de façon naturelle à mesure qu’il grandira, et que des corps sains viennent en toutes sortes de formes et de tailles.

Combattez les préjugés¹ et la discrimination associés au poids²

• Encouragez votre enfant à respecter l’apparence physique de chacun.
• Soyez à l’écoute des blagues ou des remarques humiliantes à la maison. N’hésitez pas à dénoncer les commentaires négatifs. Rappelez aux enfants que chacun mérite d’être respecté et accepté.
• Intervenez toujours pour faire cesser toute forme d’intimidation, y compris lorsqu’on taquine ou harcèle quelqu’un en raison de son poids, sa forme ou sa taille. N’oubliez pas que ces comportements peuvent aussi se passer à la maison entre des membres de la famille.
• Apprenez à votre enfant comment réagir s’il est victime de taquineries ou d’intimidation en raison de son poids. Montrez-lui à s’affirmer. Fournissez-lui l’occasion de s’entraîner à le faire et encouragez-le à répondre « arrête de me déranger » et à s’éloigner.
• Réfléchissez à votre propre attitude. Portez attention aux commentaires négatifs que vous faites peut-être à propos du poids des gens.
• Utilisez un langage respectueux et approprié. Évitez les commentaires négatifs à propos de votre propre corps ou celui des autres. Évitez des commentaires comme « ces pantalons me font paraître grosse » ou « cette personne est trop grosse pour porter ces vêtements ». Prenez garde à ne pas faire de lien négatif entre le poids d’une personne et son tempérament, en mentionnant par exemple qu’une personne qui fait de l’embonpoint est paresseuse, ne prend pas soin d’elle-même ou n’est pas disciplinée.
• Aidez votre enfant à utiliser les médias de façon positive. Discutez de la sécurité sur Internet et des règles familiales concernant l’usage des médias (p. ex., aucune cyberintimidation, type de photos qu’il peut publier et partager, etc.).
• Les médias sont véhiculés de plusieurs moyens, y compris la télévision et les films, Internet, les vidéoclips, les magazines et les jeux vidéo. Ce que nous voyons dans les médias influence la façon dont nous nous sentons envers nous-mêmes, et peut susciter des préjugés et de la discrimination associés au poids. Apprenez à vos enfants à utiliser les médias et à y participer de façon judicieuse (littératie médiatique et numérique – HabiloMédias).

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[1] Les préjugés associés au poids sont des stéréotypes, croyances et jugements négatifs envers les gens qui présentent un surpoids ou qui sont atteints d’obésité. Par exemple, les gens qui ont un surpoids ou de l’obésité sont souvent considérés comme moins compétents, paresseux et manquent d’autodiscipline.

[2] La discrimination associée au poids n’est pas seulement d’avoir des attitudes négatives : ceci peut inclure d’agir ou de réagir de façon injuste envers les gens qui ont un surpoids. Les mesures discriminatoires peuvent aller de dire des choses désobligeantes jusqu’à éviter, ignorer ou rejeter une personne, ainsi que faire des remarques désagréables, de la cyberintimidation ou attaquer quelqu’un physiquement.

Références :

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Dernière modification : 24 janvier 2023