Mise en garde sur les drogues : hausse des surdoses soupçonnées
Les responsables de la Stratégie communautaire sur les drogues ont appris que le nombre d’intoxications aux drogues ou aux médicaments (surdoses) avec une sédation forte et prolongée et de réactions inattendues à la consommation de substances avait augmenté dans Sudbury et districts.
Même si nous ne pouvons pas identifier la substance qui est à l’origine des surdoses, cette situation est un important rappel à la communauté du fait que les drogues de rue peuvent être coupées ou mélangées avec des substances comme les benzos (benzodiazépines), la xylazine, la médétomidine, le fentanyl ou le carfentanil. Selon le personnel de première ligne, il se peut qu’il y ait plus de substances toxiques en circulation dans la région.
Il y a surdose quand une personne consomme une substance et que son corps ne peut en supporter les effets. Par conséquent, le cerveau est incapable de contrôler les fonctions vitales de base. La personne peut perdre connaissance, arrêter de respirer ou faire une crise d’épilepsie. Les surdoses peuvent être fatales ou non.
Prévenir les surdoses pour sauver des vies :
- Ayez sur vous une trousse de naloxone. Sachez comment l’utiliser (PDF).
- Composez le 911 si vous soupçonnez une surdose.
- Évitez de mélanger les drogues, y compris les médicaments d’ordonnance ou en vente libre et les drogues illégales.
- Évitez de boire de l’alcool pendant que vous consommez d’autres drogues.
- Allez-y prudemment quand vous changez de drogue : commencez par une dose plus faible que d’habitude.
- Si vous n’avez pas consommé depuis quelque temps, commencez par prendre une dose moindre. Votre tolérance pourrait avoir diminué.
- Évitez de consommer des drogues en solo. Assurez-vous qu’une personne de confiance vous accompagne et peut vous aider, au besoin.
- Si vous devez consommer seul, songez aux possibilités suivantes :
- Communiquez avec le service national d’intervention en cas de surdose (NORS) au 1.888.688.6677 (ligne du NORS). La ligne virtuelle NORS pour une consommation sécuritaire est accessible en tout temps et procure un soutien confidentiel sans jugement, peu importe le moment ou l’endroit où vous faites usage de drogues.
- Accédez à l’appli Brave. L’appli virtuelle Brave pour une consommation sécuritaire est accessible en tout temps et vous met en contact de façon anonyme et privée avec une personne aidante pour vous soutenir avant que vous ne fassiez usage de drogues en solo.
Symptômes d’une surdose d’opioïdes
- Lèvres ou ongles devenant bleus ou noir violacé
- Peau devenant violet bleuté, grisâtre ou cendrée, selon le teint
- Étourdissements et confusion
- Personne impossible à réveiller
- Étouffement, gargouillements ou ronflements
- Respiration lente, faible ou absente
- Somnolence ou difficulté à rester en état d’éveil
Symptômes d’une surdose de stimulants
- Crises d’épilepsie
- Bave ou écume dans la bouche
- Spasmes ou rigidité des membres
- Serrement ou douleur à la poitrine
- Absence de respiration ou respiration superficielle
- Signes d’accident vasculaire cérébral (p. ex., incapacité de parler clairement, perte de sensibilité d’un côté du corps, au visage, au bras ou à la jambe)
En raison de la toxicité des benzodiazépines (benzos), une surdose peut durer des heures et se présenter ainsi :
- Somnolence extrême ou perte de connaissance
- Mauvais équilibre et mauvais contrôle des mouvements
- Trouble de l’élocution
- Évanouissements et pertes de mémoire
Comment réagir à une surdose :
- DONNEZ DE LA NALOXONE. Elle aidera à inverser la surdose d’opioïdes et ne nuira pas à la personne si la surdose n’est pas liée aux opioïdes. Elle pourra améliorer la respiration, mais la personne pourra ne pas reprendre connaissance en raison de la sédation. Il se peut que des doses supplémentaires soient nécessaires.
- Appelez le 911 pour obtenir une aide médicale et continuez à surveiller la respiration. Restez avec la personne jusqu’à l’arrivée des secours.
- Si une surdose de stimulants est soupçonnée :
- Tentez de garder la personne éveillée. Si elle est anxieuse, essayez de l’amener à se calmer et à se détendre.
- Rafraîchissez-la en lui passant une débarbouillette humide sur le front.
- Si la personne fait une crise d’épilepsie, enlevez tout objet pointu, tranchant ou dangereux autour d’elle.
- Si la personne est inconsciente, placez-la en position de récupération.
Où se procurer de la naloxone?
Afin d’obtenir une trousse de naloxone gratuite, communiquez avec Le point à Santé publique Sudbury et districts, le Réseau ACCESS Network, ou renseignez-vous auprès de l’hôpital ou de la pharmacie de votre secteur. Vous pouvez aussi consulter https://www.ontario.ca/fr/page/obtenez-une-trousse-de-naloxone-gratuite.
Si vous consommez des drogues, faites-le avec prudence. Veuillez distribuer le présent document d’information largement pour aider à sauver des vies.
Dernière modification : 23 octobre 2024
Mise en garde sur les drogues : hausse des surdoses soupçonnées
Les responsables communautaires des Stratégies de Manitoulin et Lacloche Foothills sur les drogues ont appris que le nombre d’intoxications aux drogues ou aux médicaments (surdoses) et de réactions inattendues à la consommation de substances avait augmenté dans les régions de Manitoulin et Lacloche Foothills.
Même si nous ne pouvons pas confirmer la substance qui est à l’origine des surdoses, cette situation est un important rappel à la communauté du fait que les drogues de rue peuvent être coupées ou mélangées avec des substances comme les benzos (benzodiazépines), la xylazine, le fentanyl ou le carfentanil. Selon le personnel de première ligne, il se peut qu’il y ait plus de substances toxiques en circulation dans la région.
Il y a surdose quand une personne consomme une substance et que son corps ne peut en supporter les effets. Par conséquent, le cerveau est incapable de contrôler les fonctions vitales de base. La personne peut perdre connaissance, arrêter de respirer ou faire une crise d’épilepsie. Les surdoses peuvent être fatales ou non.
Prévenir les surdoses pour sauver des vies :
- Ayez sur vous une trousse de naloxone. Sachez comment l’utiliser (PDF).
- Composez le 911 si vous soupçonnez une surdose.
- Évitez de mélanger les drogues, y compris les médicaments d’ordonnance ou en vente libre et les drogues de rue.
- Évitez de boire de l’alcool pendant que vous consommez d’autres drogues.
- Allez-y prudemment quand vous changez de drogue : commencez par une dose plus faible que d’habitude.
- Si vous n’avez pas consommé depuis quelque temps, commencez par prendre une dose moindre. Votre tolérance pourrait avoir diminué.
- Évitez de consommer des drogues en solo. Assurez-vous qu’une personne de confiance vous accompagne et peut vous aider, au besoin.
- Si vous devez consommer seul, songez aux possibilités suivantes :
- Communiquez avec le service national d’intervention en cas de surdose (NORS) au 1.888.688.6677 (ligne du NORS). La ligne virtuelle NORS pour une consommation sécuritaire est accessible en tout temps et procure un soutien confidentiel sans jugement, peu importe le moment ou l’endroit où vous faites usage de drogues.
- Accédez à l’appli Brave. L’appli virtuelle Brave pour une consommation sécuritaire est accessible en tout temps et vous met en contact de façon anonyme et privée avec une personne aidante pour vous soutenir avant que vous ne fassiez usage de drogues en solo.
Symptômes d’une surdose d’opioïdes
- Lèvres ou ongles devenant bleus ou noir violacé
- Peau devenant violet bleuté, grisâtre ou cendrée, selon le teint
- Étourdissements et confusion
- Personne impossible à réveiller
- Étouffement, gargouillements ou ronflements
- Respiration lente, faible ou absente
- Somnolence ou difficulté à rester en état d’éveil
Comment réagir à une surdose :
- DONNEZ DE LA NALOXONE. Elle aidera à inverser la surdose d’opioïdes et ne nuira pas à la personne si la surdose n’est pas liée aux opioïdes. Elle pourra améliorer la respiration, mais la personne pourra ne pas reprendre connaissance en raison de la sédation. Il se peut que des doses supplémentaires soient nécessaires.
- Appelez le 911 pour obtenir une aide médicale et continuez à surveiller la respiration. Restez avec la personne jusqu’à l’arrivée des secours.
- Si la personne est inconsciente, placez-la en position de récupération.
Où se procurer de la naloxone?
Afin d’obtenir une trousse de naloxone gratuite, communiquez avec Le point à Santé publique Sudbury et districts, le Réseau ACCESS Network, ou renseignez-vous auprès de l’hôpital ou de la pharmacie de votre secteur. Vous pouvez aussi consulter https://www.ontario.ca/fr/page/obtenez-une-trousse-de-naloxone-gratuite.
Si vous consommez des drogues, faites-le avec prudence. Veuillez distribuer le présent document d’information largement pour aider à sauver des vies.
Dernière modification : 28 août 2024
Avis concernant la baignade annulé : Grand Sudbury—14 août 2024
Santé publique Sudbury et districts a retiré les panneaux d’avis concernant la baignade à la plage suivante :
- Plage Maintenance – lac Ramsey, Grand Sudbury
Les plus récents échantillons d’eau prélevés par Santé publique Sudbury et districts respectent les concentrations acceptables de bactéries pour l’eau des plages de baignade. Par conséquent, l’eau est de nouveau considérée comme étant propre à un usage récréatif.
Pendant l’été, Santé publique Sudbury et districts prélève régulièrement des échantillons d’eau à 34 plages de la région. Afin de vous renseigner sur la qualité de l’eau des plages, consultez la page Web Résultats d’analyse de l’eau aux plages.
Dernière modification : 14 août 2024
Avis concernant l’eau potable émis pour la Ville de Gore Bay
Santé publique Sudbury et districts a émis un avis concernant l’eau potable qui entre en vigueur immédiatement et concerne tous les résidents de la Ville de Gore Bay.
Un avis concernant l’eau potable signifie que les gens qui tirent leur eau du réseau municipal ne devraient PAS la boire, ou bien l’utiliser pour faire du jus ou de la préparation pour nourrissons, pour fabriquer de la glace, pour cuisiner, pour laver les fruits et les légumes crus ou pour brosser leurs dents. Faire bouillir l’eau ne la rendra peut-être pas propre à la consommation. Ainsi, il y a lieu d’utiliser de l’eau provenant d’une autre source, comme de l’eau en bouteille. L’eau pourra servir à la lessive et au bain (sauf pour les jeunes enfants qui risqueraient d’en avaler).
Une fois que la Ville de Gore Bay a rétabli l’approvisionnement en eau, interrompue en raison d’une perte de pression due à une rupture de la conduite principale, la population ne devrait pas en consommer tant que Santé publique Sudbury et districts n’a pas donné d’avis contraire.
« Il se peut que la perte de pression ait créé des conditions qui ont compromis la salubrité de l’eau potable, a déclaré Jonathan Groulx, gestionnaire à la Division de la protection de la santé de Santé publique. Jusqu’à ce que les analyses bactériologiques aient permis de croire que l’approvisionnement est sûr, l’avis concernant l’eau potable restera en vigueur par mesure de précaution ».
Le personnel de Santé publique continuera de surveiller la situation. Ce dernier avisera le canton lorsque l’avis concernant l’eau potable aura été annulé et les résidents seront mis au courant.
Afin d’en savoir plus, veuillez appeler Santé publique Sudbury et districts au 705.522.9200, poste 398 (sans frais 1.866.522.9200) ou allez au phsd.ca/fr.
Dernière modification : 1 juin 2024
Le Conseil de Santé publique Sudbury et districts vote en faveur de la fusion avec Santé publique Algoma
Aujourd’hui, le Conseil de Santé publique Sudbury et districts s’est réuni pour étudier une motion de fusion avec Santé publique Algoma (SPA) et la soumettre à un vote. Après un examen minutieux et d’intenses délibérations, les membres ont choisi à l’unanimité de monter un dossier conjoint en vue de proposer au ministère de la Santé de fusionner les deux bureaux de santé. Cependant, plus tôt en journée, le Conseil de SPA a voté contre la fusion avec Santé publique Sudbury et districts.
« Les délibérations que Santé publique Sudbury et districts a tenues aujourd’hui faisaient suite à l’annonce faite par le ministère de la Santé au mois d’août 2023 d’encourager les fusions volontaires et de verser des fonds d’aide à la fusion aux bureaux de santé. Au nom des membres du Conseil, j’aimerais exprimer notre gratitude pour le travail réfléchi et considérable que les deux conseils de santé, les médecins-hygiénistes et le personnel des deux bureaux de santé ont accompli ces derniers mois pour recueillir les renseignements nécessaires afin qu’une décision éclairée soit prise, a souligné René Lapierre, président du Conseil de Santé publique Sudbury et districts.
« Tout au long du processus, le Conseil a voulu garantir un service de santé publique adapté et local pour que nous réagissions aux questions de santé actuelles et aux pics de demande inattendus de demain. Bien que nos conseils respectifs aient pris une décision différente, la diversité des points de vue exprimés pendant l’étude a enrichi nos relations et notre compréhension mutuelle », a-t-il ajouté.
Proposer une fusion au ministère de la Santé exige que les deux conseils de santé s’entendent. Puisque le Conseil de Santé publique Sudbury et districts a décidé d’appuyer la fusion possible et que le Conseil de Santé publique Algoma a voté contre, aucun projet de fusion ne sera soumis au ministère.
« Notre système de santé subit une énorme pression, et nous savons qu’il est essentiel d’investir pour assurer la force du système de santé publique et nous garder en santé — tant les enfants que les personnes âgées et qu’il s’agisse de veiller à la santé buccodentaire ou à la salubrité de l’eau potable. Nous entretenons depuis longtemps d’excellentes relations avec Santé publique Algoma — depuis le personnel de première ligne jusqu’à la haute direction — et je sais que les deux organismes tiennent toujours à agir dans l’intérêt supérieur des communautés locales pour atteindre l’équité en matière de santé que nos régions méritent, a souligné la Dre Penny Sutcliffe, médecin-hygiéniste et directrice générale de Santé publique Sudbury et districts. Les décisions d’aujourd’hui signifient que nos relations se poursuivent, et il nous tarde de collaborer à l’avenir pour soutenir la santé publique locale », a-t-elle ajouté.
Suivant les directives émises par le Conseil de santé en novembre 2023, le personnel et les membres du Conseil de Santé publique Sudbury et districts ont entrepris avec Santé publique Algoma une étude de faisabilité financée par le ministère de la Santé. Celle-ci visait à recueillir des renseignements et à examiner les mérites et les risques d’une fusion avec Santé publique Algoma. La décision qu’a prise aujourd’hui le Conseil de Santé publique Sudbury et districts a été influencée par cette étude exhaustive, mais aussi par l’évaluation qu’il a faite de l’effet possible d’une fusion sur la capacité de l’organisme à fournir des programmes et services de santé publique aux communautés de la région.
Le Conseil de santé continuera de chercher à miser sur les quelque 70 ans que l’organisme a passés à fournir des programmes et services de santé publique, à créer des liens communautaires essentiels et à collaborer avec des partenaires afin d’offrir à tout le monde de meilleures possibilités d’être en santé. La présence de professionnels en santé publique qualifiés et d’une direction stable a joué un rôle clé dans l’efficacité de l’organisme, et celui-ci continuera surtout de s’engager envers la pratique fondée sur les données probantes.
Les membres du Conseil de santé ont pris l’engagement d’améliorer les possibilités d’être en santé et de créer des communautés plus saines pour tout le monde. Les actes (ordres du jour, procès-verbaux et motions) se trouvent sur le site phsd.ca. Afin d’en savoir plus sur les programmes et services locaux de santé publique, communiquez avec Santé publique Sudbury et districts au 705.522.9200 (1.866.522.9200, sans frais) ou allez sur le site phsd.ca.
Dernière modification : 20 février 2024
Santé publique Sudbury et districts accueille les membres du Conseil de santé qui sont de retour
Lors de sa première réunion de l’année, le jeudi 18 janvier 2024, le Conseil de Santé publique Sudbury et districts a accueilli ses membres qui sont de retour. René Lapierre et Mark Signoretti ont été réélus respectivement pour en assurer la présidence et la vice-présidence en 2024.
Le Conseil de Santé publique Sudbury et districts 2024 inclut des représentants élus et publics des localités du Grand Sudbury et des districts de Sudbury et de Manitoulin. Les membres ont pris l’engagement d’améliorer les possibilités d’être en santé et de créer des collectivités plus saines pour tous.
Les actes du Conseil de santé (ordres du jour, procès-verbaux et motions) se trouvent en ligne. Afin d’en savoir plus sur les programmes et les services de santé publique, appelez Santé publique Sudbury et districts au 705.522.9200 (1.866.522.9200, sans frais) ou allez sur le site www.phsd.ca/fr.
Dernière modification : 1 février 2024
Avis concernant la baignade annulé : Grand Sudbury, 2 août 2023
Santé publique Sudbury et districts a retiré les panneaux d’avis concernant la baignade à la plage suivante :
- Plage du parc du lac Whitewater, Grand Sudbury
Les plus récents échantillons d’eau prélevés par Santé publique Sudbury et districts respectent les normes de qualité bactériologique pour l’eau des plages de baignade. Par conséquent, l’eau est de nouveau considérée comme étant propre à un usage récréatif.
Pendant l’été, Santé publique Sudbury et districts prélève régulièrement des échantillons d’eau à 33 plages de la région. Afin d’en savoir plus sur la qualité de l’eau des plages, consultez https://www.phsd.ca/fr/sujets-et-des-programmes-de-sante/eau/plages-aires-de-jeu-deau-piscines-cuves-thermales/resultats-danalyse-de-leau-aux-plages-2/.
Dernière modification : 2 août 2023
Avis émis concernant la baignade : Grand Sudbury, 29 juillet 2023
Nous avons émis un avis concernant la baignade pour la plage suivante :
- Plage du parc du lac Whitewater, Grand Sudbury
Étant donné que des échantillons d’eau prélevés ont montré que le taux de bactéries excédait les normes de qualité bactériologique fixées pour les plages de baignade, Santé publique Sudbury et districts a installé des panneaux pour informer la population que l’eau à cette plage est impropre à un usage récréatif à l’heure actuelle.
L’avis concernant la baignade est un avis préventif qui informe la population de risques précis pour la santé et la sécurité.
Lorsqu’ils entrent dans l’eau et que le taux de bactéries est élevé, les baigneurs risquent d’être infectés. Ils peuvent tomber malades en avalant de l’eau de plage, si l’eau pénètre dans leurs oreilles, leurs yeux ou leur nez, ou si elle entre en contact avec une plaie ouverte.
« Nous avons augmenté nos mesures de surveillance et nous continuerons de prélever des échantillons », a souligné Jonathan Groulx, gestionnaire à la Division de la protection de la santé de Santé publique Sudbury et districts.
Santé publique Sudbury et districts informera la population lorsque le taux de bactéries reviendra aux niveaux acceptables pour les plages de baignade. Afin d’en savoir plus sur la qualité de l’eau des plages, consultez https://www.phsd.ca/fr/sujets-et-des-programmes-de-sante/eau/plages-aires-de-jeu-deau-piscines-cuves-thermales/resultats-danalyse-de-leau-aux-plages-2/.
Dernière modification : 29 juillet 2023
Une floraison d’algues bleu-vert signalée dans le lac Bass
Le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs a informé Santé publique Sudbury et districts que l’analyse d’échantillons prélevés le 21 juillet 2023 dans le lac Bass, île Manitoulin, avait révélé la présence d’algues bleu-vert (cyanobactéries). Ces échantillons contenaient une variété de cyanobactéries qui peut produire des toxines.
Des floraisons d’algues bleu-vert pourraient aussi s’observer dans d’autres parties du lac. Comme les floraisons ne sont pas ancrées à un objet solide, elles peuvent se déplacer sous l’effet du vent et de l’eau. De nouvelles floraisons peuvent aussi se former. Les riverains devraient surveiller la présence de floraisons dans leur secteur.
Une floraison d’algues bleu-vert a l’aspect disgracieux d’une soupe aux pois, dégage une odeur nauséabonde et peut produire des toxines. Les résidents devraient éviter de boire ou d’utiliser l’eau d’un secteur où des floraisons sont visibles.
Les plus fortes concentrations de toxines se trouvent ordinairement dans les floraisons et l’écume le long des rives. Ces accumulations denses représentent les plus grands risques pour les humains et les animaux de compagnie. Les toxines peuvent irriter la peau et, en cas d’ingestion, causer de la diarrhée et des vomissements. Si une personne en ingère de grandes quantités, elle risque de subir des dommages au foie et au système nerveux.
Santé publique Sudbury et districts conseille aux gens qui utilisent l’eau des lacs et des rivières de surveiller la présence de floraisons d’algues. Si vous en voyez une près de votre propriété ou de votre prise d’eau :
- évitez d’utiliser l’eau du lac pour la consommation, le bain ou la douche, et ne laissez pas les enfants, les animaux de compagnie ou le bétail en boire ou y nager;
- sachez que les tuyaux de prise d’eau peu profonds peuvent aspirer des algues bleu-vert;
- ne faites pas bouillir l’eau et ne la traitez pas au désinfectant comme l’eau de Javel, car cela fait éclater les cellules des algues et entraîne le rejet de toxines dans l’eau;
- ne vous fiez pas à un dispositif de filtration d’eau installé dans un contenant, car ce type de système ne protège pas nécessairement contre les toxines.
- évitez de cuire les aliments avec cette eau, car ces derniers pourraient absorber les toxines durant la cuisson;
- suivez le Guide de consommation du poisson de l’Ontario que publie le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs; faites preuve de prudence lorsqu’il s’agit de manger des poissons capturés dans des eaux où des floraisons d’algues bleu-vert sont présentes; les résidents devraient éviter de consommer le foie, les reins et les autres organes des poissons capturés dans ces eaux;
Les personnes qui tirent leur eau domestique de lacs et de rivières où la présence de floraisons d’algues bleu-vert a été confirmée devraient songer à opter pour une autre source d’eau protégée.
Afin d’en savoir plus sur les algues bleu-vert et d’obtenir notamment une liste et une carte des plans d’eau où des floraisons ont été confirmées, allez sur notre site Web au www.phsd.ca ou appelez Santé publique Sudbury et districts au 705.522.9200, poste 464 (1.866.522.9200, sans frais).
Dernière modification : 27 juillet 2023
Protégez-vous des effets de la fumée de feu de forêt
Environnement et Changement climatique Canada a publié un bulletin sur la qualité de l’air pour le territoire de Santé publique Sudbury et districts (Santé publique). Selon Environnement et Changement climatique Canada, les panaches de fumée que produisent les feux de forêt de la région et ceux qui font rage au Québec auront pour effet de détériorer la qualité de l’air aujourd’hui. Santé publique souhaite rappeler à la population les effets qu’a sur la santé la fumée de feu de forêt et la manière de se protéger.
La fumée de feu de forêt est un mélange de gaz et de particules fines provenant des arbres et des matières végétales qui brûlent. Elle libère bon nombre de contaminants dans l’air, comme des particules fines, de l’oxyde d’azote, du monoxyde de carbone et des composés organiques volatils.
Les faibles concentrations de fumée de feu de forêt peuvent nuire à votre santé. Parmi les symptômes mineurs d’exposition à la fumée de feu de forêt figurent une légère toux, des maux de tête et une irritation des yeux, du nez et de la gorge. Ils se gèrent généralement sans intervention médicale. Les symptômes plus graves incluent des étourdissements, des douleurs à la poitrine, un pouls irrégulier, une toux sévère, des troubles respiratoires, une respiration sifflante et des crises d’asthme.
Mesures pour réduire le risque de symptômes :
- Évitez les efforts physiques à l’extérieur. Arrêtez, réduisez ou reportez les activités extérieures épuisantes.
- Gardez les voies aériennes humides en buvant beaucoup d’eau. Respirez à travers une débarbouillette humide et tiède pour vous aider.
- Allez à des endroits où l’air est plus propre ou filtré, comme les bibliothèques ou les centres commerciaux.
- Si la température est confortable, gardez les fenêtres et les vitres des véhicules fermées; utilisez la fonction de recyclage des climatiseurs d’air et des systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation pour empêcher la fumée d’entrer. Une fois que l’air extérieur est de meilleure qualité, réglez les appareils pour faire entrer de l’air frais.
- Suivez les conseils de votre fournisseur de soins de santé sur la manière de prendre soin de vous.
- Les personnes asthmatiques devraient suivre leur plan de gestion.
La plupart des adultes et des enfants en santé se rétablissent rapidement d’une exposition à la fumée et ne subissent aucune conséquence à court et à long terme. Cependant, les personnes âgées ou enceintes, les nourrissons et les jeunes enfants, les personnes qui fument, celles qui travaillent ou qui font de l’exercice physique intense en plein air et celles qui sont atteintes de troubles respiratoires ou cardiovasculaires risquent de présenter des symptômes plus graves à court terme et chroniques à long terme. Dans leur cas, un masque de type respirateur bien ajusté, comme le N95, peut aider à réduire le risque pour la santé à l’extérieur. Cependant, les masques peuvent ne pas vous protéger contre la mauvaise qualité de l’air. Si vous éprouvez des douleurs ou un serrement à la poitrine, un essoufflement ou une grande fatigue, communiquez avec votre médecin. Cette mesure est importante dans le cas des personnes atteintes d’une maladie chronique des poumons ou du cœur et de celles chez qui aucune maladie du genre n’a été diagnostiquée; la fumée peut « révéler » ou générer des symptômes de maladie.
Santé publique recommande fortement aux gens de surveiller la cote air santé (CAS) et de suivre les recommandations de Qualité de l’air Ontario. La CAS est présentée sur une échelle de 1 à 10 ou + pour indiquer les risques pour la santé. Si la cote va de 1 à 3, le risque est faible. Si elle va de 4 à 6, il est modéré. Si elle va 7 à 10, il est élevé. Et si elle est supérieure à 10, il est très élevé.
Afin d’en savoir plus, appelez Santé publique Sudbury et districts au 705.522.9200, poste 464 (1.866.522.9200, sans frais) pour parler à un inspecteur de la santé publique, consultez www.phsd.ca ou allez sur le site Web d’Environnement et Changement climatique Canada à l’adresse https://www.canada.ca/fr/environnement-changement-climatique/services/cote-air-sante/fumee-feux-foret-qualite.html.
Dernière modification : 24 juin 2023
La tendance des maladies respiratoires demeure à la baisse : certaines personnes continuent de courir un plus grand risque
Cette semaine, Santé publique Sudbury et districts « désactive » son indice de risque de COVID-19 et rapport d’activité respiratoire. Le bureau continue d’évaluer le risque à l’échelle locale en se basant sur l’évolution de la pandémie de COVID-19 et les progrès de la compréhension scientifique. Parmi les principaux facteurs pris en compte dans la décision de désactiver l’outil d’indice de risque, il y a la tendance à la baisse des maladies respiratoires, l’immunité accrue due à la vaccination ou à l’infection, la gravité moindre de la maladie et la meilleure capacité à gérer les nouvelles vagues ou poussées de cas de COVID-19 ou d’infections à d’autres virus respiratoires.
« Nous avons lancé l’indice de risque à l’été 2022 pour aider les gens à prendre des décisions éclairées concernant les mesures de protection, comme pour le port du masque ou les rassemblements, en particulier si les tendances de maladie étaient en hausse, a souligné la Dre Penny Sutcliffe, médecin-hygiéniste de Santé publique Sudbury et districts. Santé publique a pour principal but de protéger la santé de nos communautés, en particulier celle des personnes les plus vulnérables. Comme la saison annuelle des virus de maladies respiratoires prend fin et que le printemps promet une tendance à la baisse de la maladie, il est important de se rappeler qu’encore maintenant, certaines personnes risquent davantage d’être gravement malades. Vous pouvez assurer votre protection et celle des autres en connaissant votre niveau de risque et en prenant les mesures appropriées dans votre cas pour moins risquer de contracter des infections et des maladies graves », a-t-elle ajouté.
Santé publique adopte les pratiques exemplaires et suit les recommandations concernant la prévention et le contrôle des infections (PCI). Dans les milieux qui fournissent des soins à des personnes vulnérables, comme les foyers de soins de longue durée et les hôpitaux, les mesures de PCI demeurent en place. « Désactiver » l’indice de risque de COVID-19 et rapport d’activité respiratoire fait partie de nos efforts constants pour nous adapter et réagir à l’évolution de la situation sur notre territoire, tout en continuant de veiller au bien-être de la population. Au besoin, Santé publique pourra réactiver l’outil si jamais le risque augmente, par exemple, en raison d’une saison difficile des virus de maladies respiratoires.
Santé publique surveille constamment l’activité des maladies respiratoires, y compris la COVID-19 et la grippe. Les données sur les cas de COVID-19, le dépistage et les éclosions continueront d’être publiées trois fois par semaine à la page phsd.ca/laCOVID-19/donnees. Le rapport hebdomadaire : mise à jour sur l’épidémiologie des cas de COVID-19 et le programme de vaccination est également mis à jour tous les mercredis.
Les gens peuvent continuer d’adopter des comportements pour réduire le risque dans leur cas. La vaccination représente le meilleur moyen d’assurer sa protection. Les personnes qui risquent fort de tomber gravement malades devraient prendre rendez-vous pour recevoir leur prochaine dose de rappel ce printemps. Utilisez l’outil de recommandation pour une dose de rappel de l’Ontario pour savoir quand vous devriez recevoir une dose de rappel. Appliquez les mesures de protection individuelle selon votre âge, votre statut vaccinal et votre état de santé, comme porter un masque et rester à la maison en cas de maladie. Songez au risque pour votre entourage et prenez plus de précautions selon votre état de santé et votre milieu pour réduire le fardeau de la maladie dans nos communautés.
Afin d’en savoir plus sur les maladies respiratoires et les mesures de protection individuelle, consultez phsd.ca ou appelez Santé publique Sudbury et districts au 705.522.9200 (1.866.522.9200, sans frais).
Dernière modification : 17 avril 2023
Alerte aux drogues : présence de xylazine (un tranquillisant) à l’échelle locale
Les responsables de la Stratégie communautaire contre les drogues de la ville du Grand Sudbury ont reçu la confirmation qu’il y a de la xylazine, un tranquillisant non opioïde, dans Sudbury et districts. En consommant d’autres substances, quelqu’un peut y être exposé.
Qu’est-ce que la xylazine?
La xylazine est un tranquillisant pour les animaux. Elle n’est pas destinée aux humains. Si elle est combinée à d’autres drogues, elle augmente le risque de surdose.
- La xylazine peut réduire le rythme cardiaque, la pression sanguine et la respiration. L’exposition répétée peut causer de graves abcès ou blessures dans d’autres zones que les sites d’injection.
- Les opioïdes et les stimulants peuvent être « coupés » avec de la xylazine ou contaminés par elle.
- En tant que non-opioïde, la naloxone ne renversera pas les effets de la xylazine. Cependant, si vous soupçonnez une surdose, il vaut mieux l’administrer, car elle combattra les effets des opioïdes consommés, le cas échéant.
- Les bandelettes réactives au dépistage ne permettent pas de déceler la présence de xylazine.
- Combiner la xylazine à des opioïdes, des benzos (benzodiazépines) ou de l’alcool risque de réduire les fonctions vitales et d’augmenter ainsi le risque de surdose et de décès.
Lorsque le corps ne peut gérer les effets de substances, il peut survenir une surdose et celle-ci peut être mortelle. La personne peut s’évanouir ou cesser de respirer. Évitez de consommer des substances en solo pour pouvoir obtenir une intervention immédiate en cas d’urgence.
Prévenir les surdoses pour sauver des vies :
- Évitez de mélanger des drogues, y compris les médicaments d’ordonnance et en vente libre et les drogues illégales.
- Évitez de boire de l’alcool tout en consommant d’autres drogues.
- Consommez les substances avec prudence : commencez par une plus faible dose que d’habitude.
- Si vous n’en avez pas consommé depuis un moment, commencez par une plus faible dose. Votre tolérance peut être réduite.
- Lorsque vous consommez des substances, songez aux solutions suivantes :
- Faites-le en présence d’une personne de confiance qui peut vous aider au besoin.
- Rendez-vous à un site de prévention des surdoses comme La Place (le Réseau ACCESS Network), dans le Grand Sudbury.
- Communiquez avec le Service national d’intervention surdosage (NORS) au 1.888.688.6677 (ligne NORS).
- Téléchargez l’appli Brave.
- Évitez de consommer des drogues en solo.
- Ayez une trousse de naloxone à votre disposition. Sachez l’utiliser.
- Si vous soupçonnez une surdose, composez le 911.
Symptômes de surdose :
- Impossibilité de réveiller la personne
- Sons d’étouffement, de gargouillement ou de ronflement
- Respiration lente, faible ou inexistante
- Étourdissement ou difficulté à rester en état d’éveil
- Rythme cardiaque lent, irrégulier ou pouls inexistant
Comment réagir à une surdose :
- Composez le 911 pour obtenir une aide médicale et continuez à surveiller la respiration.
- DONNEZ DE LA NALOXONE. Elle ne sera pas néfaste et permettra de renverser temporairement l’intoxication aux opioïdes, le cas échéant.
- En l’absence de respiration, donnez la respiration de sauvetage.
- Procédez à des compressions thoraciques. Poussez fort et vite.
- Si la personne respire d’elle-même, mettez-la sur le côté.
- Restez avec elle jusqu’à l’arrivée des secours. Les symptômes de surdose peuvent revenir.
Ces étapes sont particulièrement importantes, car la xylazine diminue la respiration et les effets peuvent durer de 8 à 72 heures.
Où se procurer de la naloxone?
Afin d’obtenir une trousse de naloxone gratuite, communiquez avec Le point à Santé publique Sudbury et districts, le Réseau ACCESS Network, le Sudbury Action Centre for Youth (SACY), ou renseignez-vous auprès de l’hôpital ou de la pharmacie de votre secteur. Vous pouvez aussi consulter https://www.ontario.ca/fr/page/obtenez-une-trousse-de-naloxone-gratuite.
Si vous consommez des drogues, faites-le avec prudence. Veuillez distribuer le présent document d’information largement pour aider à sauver des vies.
Dernière modification : 15 février 2023