Nouveaux coprésidents pour diriger une version revitalisée de la Stratégie communautaire sur les drogues de la ville du Grand Sudbury
Les responsables de la Stratégie communautaire sur les drogues (SCD) de la ville du Grand Sudbury annonce la nomination de nouveaux coprésidents pour son comité exécutif : le Dr M. Mustafa Hirji, médecin-hygiéniste intérimaire et directeur général de Santé publique Sudbury et districts, et Heidi Eisenhauer, directrice générale du Réseau ACCESS Network.
Ils en réorientent la structure pour se concentrer sur les recommandations formulées lors du sommet sur les drogues toxiques du Grand Sudbury. Il s’agira désormais de mettre l’accent non plus sur l’application de la loi, mais sur des approches fondées davantage sur les causes profondes et axées sur la promotion de la santé, mais aussi d’apporter un soutien global comme des services de logement et d’emploi et des soins liés à la consommation de substances.
« Étant donné que les drogues non réglementées qui sont offertes deviennent plus toxiques, nous devons nous efforcer collectivement de réduire les méfaits et de sauver des vies, tout en nous attaquant de notre mieux aux causes sociales premières de la crise. La version revitalisée de la Stratégie communautaire sur les drogues s’appuiera sur les résultats du sommet sur les drogues toxiques du Grand Sudbury et visera à créer et à mettre en œuvre des initiatives pour régler ce problème complexe », a souligné le Dr M. Mustafa Hirji, médecin-hygiéniste intérimaire et directeur général de Santé publique Sudbury et districts. « Au nom du comité exécutif, j’aimerais remercier les précédents coprésidents, soit la Dre Penny Sutcliffe, ancienne médecin-hygiéniste de Santé publique Sudbury et districts, et Paul Pedersen, chef du service de police du Grand Sudbury, pour tous les efforts qu’ils ont déployés afin de rendre les communautés plus sûres et de réduire les méfaits relatifs à la consommation de substances. Leur pouvoir d’influence a jeté les bases solides sur lesquelles nous nous appuyons maintenant, afin que nous puissions faire avancer les choses tous ensemble », a-t-il ajouté.
Les responsables de la Stratégie communautaire sur les drogues s’appuient sur ses fondements pour renforcer la collaboration communautaire et ont pour but de s’attaquer aux méfaits relatifs à la consommation de substances par une représentation accrue des personnes ayant un savoir expérientiel passé ou présent, des partenaires des communautés autochtones, des personnes autochtones, noires et de couleur (PANDC), des membres de la communauté 2SLGBTQ+ et de spécialistes de divers domaines.
« La structure et la direction renouvelées de la Stratégie communautaire sur les drogues représentent une nouvelle étape de la lutte contre la crise des drogues toxiques et du renforcement de nos efforts collectifs, a souligné Heidi Eisenhauer. En ajoutant des services d’aide intégrés (p. ex., pour le logement, l’éducation et la stabilité d’emploi) comme volets de travail dans le cadre de la Stratégie, nous reconnaissons le rôle que joue l’impossibilité de subvenir aux besoins fondamentaux dans la crise. Les soins liés à la consommation de substances consisteront aussi à combiner les anciens volets qu’étaient la réduction des méfaits et le traitement pour mieux représenter les personnes sur tout le spectre de la consommation de substances. J’accueille favorablement l’occasion qui m’est donnée de codiriger l’équipe de la Stratégie communautaire sur les drogues, pendant que nous nous efforcerons de créer une communauté plus sûre et plus saine pour tout le monde », a-t-elle ajouté.
Les nouveaux volets de la Stratégie communautaire sur les drogues s’attacheront globalement à la consommation de substances et à son incidence sur la santé communautaire. Il s’agira d’assurer la promotion de la santé et l’éducation et de déployer des efforts collectifs, au profit de toute la population. Ces approches permettront de soutenir la communauté en augmentant l’accès à divers services de santé et de bien-être sur tout le spectre de la consommation de substances et d’éliminer les obstacles en s’attaquant à la stigmatisation.
Axés sur les recommandations incluses dans le document intitulé Mettre en valeur les voix, adopter les points de vue, aller de l’avant : Rapport sommaire concernant le sommet sur les drogues toxiques du Grand Sudbury (PDF), les nouveaux volets permettront de prendre des mesures coordonnées pour s’attacher à la crise de la santé et des drogues toxiques liée à la consommation de substances.
Afin d’en savoir plus sur la Stratégie communautaire sur les drogues et la consommation de substances, allez à phsd.ca/scd.
Dernière modification : 18 juin 2024
Début de l’analyse saisonnière de l’eau aux plages publiques
Du 10 au 19 juin 2024, Santé publique Sudbury et districts procédera à l’évaluation d’avant-saison des 34 plages publiques afin de s’assurer qu’elles conviennent à un usage récréatif. Il s’agira notamment d’analyser l’eau pour vérifier la présence de la bactérie E. coli et d’effectuer des contrôles de sécurité afin d’établir si des dangers rendraient l’eau des plages impropre à la baignade. Tout au long de l’été, Santé publique Sudbury et districts prélève régulièrement des échantillons d’eau aux plages publiques de la région. Dès le début de l’échantillonnage systématique, les résultats d’inspection et l’état des plages sur le territoire sont indiqués, en anglais, sur le site Web Vérifiez avant de partir!
Les échantillons d’eau prélevés seront analysés en vue de vérifier la présence de la bactérie E. coli, qui vit normalement dans les voies intestinales des humains et des animaux. Si la concentration est supérieure aux niveaux acceptables, cela peut indiquer une pollution fécale, laquelle pourrait provenir des eaux de ruissellement, des animaux de compagnie ou de la faune. Si une personne qui se baigne avalait de l’eau à forte concentration de bactérie E. coli, elle risquerait d’avoir l’estomac dérangé, la diarrhée et des vomissements.
Si les échantillons d’eau révèlent des concentrations élevées de bactéries, Santé publique installera des panneaux d’avertissement pour signaler à la population que l’eau est impropre à la baignade. Alors, il prélèvera des échantillons plus souvent pour surveiller la qualité de l’eau aux plages touchées. Les panneaux resteront en place jusqu’à ce que les analyses indiquent des concentrations de bactéries acceptables.
Voici quelques conseils pour assurer votre sécurité et celle de vos enfants dans l’eau et autour d’elle cet été :
- Évitez la baignade et les autres activités aquatiques de loisir dans les 48 heures qui suivent une forte pluie. Les concentrations d’E. coli risquent d’augmenter durant cette période.
- Surveillez toujours les enfants dans l’eau et autour d’elle, et assurez-vous de garder les jeunes enfants à votre portée.
- Assurez-vous que les jeunes enfants et les non-nageurs portent un dispositif de flottaison individuel (par exemple, une veste de sauvetage) en tout temps.
- Portez attention aux panneaux, car ils fournissent des renseignements importants pour votre sécurité et celle de vos enfants.
- Tâchez de ne pas avaler d’eau, car vous ou vos enfants pourriez tomber malades.
S’ils aperçoivent des algues bleu-vert ou s’ils constatent des dangers physiques à une plage publique, les gens doivent communiquer avec Santé publique. Les floraisons d’algues bleu-vert ont l’aspect disgracieux d’une soupe aux pois, dégagent une odeur nauséabonde et peuvent produire des toxines. Le suivi sera assuré immédiatement par un inspecteur de la santé publique. Afin d’en savoir plus sur les algues bleu-vert, consultez le site Web de Santé publique Sudbury et districts.
Afin de signaler une floraison d’algues bleu-vert ou d’en savoir plus sur l’analyse saisonnière de l’eau aux plages publiques, allez sur notre site Web à l’adresse phsd.ca ou appelez Santé publique Sudbury et districts au 705.522.9200, poste 464 (1.866.522.9200, sans frais).
Dernière modification : 6 juin 2024
L’avis concernant l’eau potable pour la Ville de Gore Bay est annulé
Santé publique de Sudbury et districts a officiellement annulé l’avis concernant l’eau potable qui entrait en vigueur le samedi 1 juin 2024 et qui visait les résidents de la Ville de Gore Bay.
Santé publique a émis l’avis concernant l’eau potable en raison d’une perte temporaire de pression dans le système d’aqueduc municipal due à une rupture de la conduite principale .
« La qualité bactériologique de l’eau a été vérifiée et aucun résultat anormal n’a été rapporté », a affirmé Burgess Hawkins, gestionnaire à la Division de la protection de la santé de Santé publique. « Les résidents des secteurs concernés pourraient constater la présence d’odeurs de chlore et d’eau décolorée. »
Ce qu’il faut faire après qu’un tel avis a été annulé et avant d’utiliser l’eau :
- Laisser couler l’eau froide du robinet pendant cinq minutes ou jusqu’à ce que l’eau soit limpide.
- Laisser couler les fontaines d’eau pendant cinq minutes ou jusqu’à ce que l’eau soit limpide.
- Faire faire un cycle de régénération aux adoucisseurs d’eau.
- Vider et remplir à nouveau les chauffe-eau.
- Les grands utilisateurs d’eau (comme les écoles) pourraient devoir laisser couler les robinets d’eau froide sur une plus longue période à la première utilisation.
- Pour éliminer les sédiments, il faudrait enlever les grilles de filtrage, les rincer et les remettre en place.
Afin d’en savoir plus, appelez Santé publique Sudbury et districts au 705.522.9200, poste 464 (sans frais 1.866.522.9200) ou allez au phsd.ca.
Dernière modification : 4 juin 2024
Empêchez les moustiques de vous piquer et protégez-vous du virus du Nil occidental
En plein air, les piqûres de moustiques font partie de la réalité. Tout le monde risque de contracter le virus du Nil occidental, et il est important de prévenir les piqûres de moustiques pour vous protéger, vous et votre famille. Dans notre région, la présence de populations de moustiques porteuses du virus a été confirmée au cours des années antérieures. Et nous avons constaté des cas de maladie chez l’humain.
La gravité des symptômes de l’infection au virus du Nil occidental peut varier. La plupart des personnes infectées n’en présentent aucun, alors que d’autres peuvent en avoir de mineurs comme de la fièvre, des maux de tête, des courbatures, une légère éruption cutanée et une enflure des ganglions lymphatiques. Dans certains cas, toutefois, l’infection peut toucher le système nerveux central et causer de graves symptômes comme de violents maux de tête, une raideur au cou, une déglutination difficile, des nausées ou des vomissements, de la confusion, une perte de conscience, une faiblesse musculaire et la paralysie, en plus d’une forte fièvre. Elle peut alors être fatale.
Même si, globalement, le risque d’infection au virus du Nil occidental est faible, Santé publique rappelle à tout le monde des mesures simples pour se protéger des piqûres de moustiques :
- Utilisez un insectifuge approuvé par Santé Canada et contenant du DEET ou de l’icaridine, et suivez les instructions d’application qui figurent sur l’emballage.
- Restez à l’intérieur, autant que possible, du crépuscule à l’aube, lorsque les moustiques sont les plus actifs.
- Dehors, portez des vêtements pâles, y compris des manches longues, un pantalon, des chaussettes et un chapeau.
- Vérifiez vos moustiquaires de fenêtre et de porte pour vous assurer qu’aucune déchirure ni aucun trou ne peut laisser passer des moustiques.
- Songez à porter un vêtement ou un chapeau en filet anti-moustiques.
Les moustiques ont seulement besoin d’un peu d’eau stagnante pour pondre leurs œufs et les faire éclore. Réduisez les zones de reproduction en changeant ou en enlevant l’eau stagnante au moins une fois par semaine dans les endroits suivants :
- bains d’oiseaux
- vieux pneus
- contenants, barils
- soucoupes de pot à fleurs
- housses de piscine, pataugeoires
- gouttières obstruées
- fossés de drainage obstrués
- petits contenants comme les boîtes de conserve ou les bouchons de bouteilles
- jouets d’enfants inutilisés
Santé publique Sudbury et districts continuera de surveiller le virus du Nil occidental dans la région, y compris en capturant et en analysant des moustiques cette année encore dès le mois de juin et en continuant à le faire jusqu’à l’automne.
Afin d’en savoir plus sur le virus du Nil occidental, veuillez consulter notre site Web (phsd.ca) ou appeler Santé publique Sudbury et districts au 705.522.9200, poste 464 (1.866.522.9200, sans frais).
Dernière modification : 21 mai 2024
Semaine de la sécurité civile
La Semaine de la sécurité civile est un événement national qu’appuie Santé publique Sudbury et districts, en étroite collaboration avec les organismes provinciaux et territoriaux de gestion des situations d’urgence, les organisations autochtones, les organisations non gouvernementales et le secteur privé qui soutiennent les activités au niveau local. Événement annuel depuis plus de 25 ans, la Semaine de la sécurité civile a lieu cette année du 5 au 11 mai.
Les urgences peuvent se présenter sous différentes formes, par exemple, des déversements de produits chimiques, une grave diminution de la qualité de l’air en raison de feux de forêt, un danger causé par des inondations ou une pandémie due à de nouvelles souches de grippe. La préparation est notre meilleure défense contre les situations d’urgence et les menaces qu’elles représentent pour notre santé et notre bien-être.
Chacun a un rôle à jouer en matière de sécurité civile. La Semaine de la sécurité civile est l’occasion pour vous de faire en sorte d’avoir la préparation nécessaire pour assurer votre protection et celle de votre famille et de votre communauté, pendant une situation d’urgence. Cette année, on a choisi le thème Soyez prêts. Connaissez vos risques. La semaine a pour but d’encourager les gens au Canada à comprendre les risques dans leur région et à connaître les mesures à prendre pour assurer leur protection et celle de leur famille.
En connaissant les risques propres à votre région, vous pourrez vous préparer à faire face à une urgence. Apprenez comment à phsd.ca/fr/sujets-et-des-programmes-de-sante/urgences-et-preparation/.
Qu’est-ce qu’un plan d’urgence?
Chaque foyer a besoin d’un plan d’urgence. Il vous aidera, vous et votre famille, à savoir quoi faire en cas d’urgence. Il se peut que votre famille ne soit pas réunie au moment d’une urgence. Prévoyez le moyen de vous rassembler ou de communiquer les uns avec les autres, et discutez de ce que vous feriez dans différentes situations.
Le gouvernement du Canada et le ministère du Solliciteur général proposent sur leur site des grandes lignes à suivre pour dresser votre plan d’urgence.
Qu’est-ce qu’une trousse d’urgence?
Votre trousse de survie d’urgence devrait contenir tout ce dont vous et votre famille auriez besoin pour être en sécurité et prendre soin de vous pendant au moins trois jours, juste après qu’une urgence s’est déclarée. Elle devrait aussi être portative pour que vous puissiez l’emporter en cas d’évacuation inattendue.
Afin d’en savoir plus sur la sécurité civile, veuillez consulter phsd.ca ou communiquer avec Santé publique Sudbury et districts au 705.522.9200, poste 464 (1.866.522.9200, sans frais).
Dernière modification : 6 mai 2024
Protégez vos yeux pendant l’éclipse solaire
Étant donné l’éclipse solaire qui aura lieu le lundi 8 avril, Santé publique Sudbury et districts rappelle à tout le monde que regarder directement le soleil sans protection appropriée peut causer une grave blessure aux yeux, y compris la cécité. Les enfants pourront ne pas comprendre les risques associés au fait de regarder l’éclipse. Il y a donc lieu de les surveiller pendant toute la durée du phénomène.
Il est dangereux de regarder l’éclipse sans équipement approuvé de protection oculaire. Même regarder une petite partie du soleil avant, pendant ou après l’éclipse sans protection peut nuire à vos yeux et à votre vision.
L’éclipse solaire sera visible dans certaines parties de l’Ontario entre 14 h et 16 h 30, environ. Dans les districts de Sudbury et de Manitoulin, l’éclipse solaire sera partielle, et le disque solaire sera couvert au maximum à 15 h 19 à Sudbury.
Comment protéger vos yeux pendant l’éclipse :
- Regardez l’éclipse en ligne, depuis un endroit sécuritaire à l’intérieur, autant que possible. Bien des sites Web offriront une diffusion en direct. Il pourrait s’agir d’une bonne solution pour que les enfants sous votre garde vivent l’expérience en toute sécurité.
- Ne regardez pas le soleil sans équipement approuvé de protection oculaire. Les lunettes de soleil ordinaires NE protégeront PAS vos yeux. Les fenêtres de votre domicile, de votre lieu de travail ou de votre véhicule n’offriront pas la protection voulue non plus.
- Si vous choisissez de regarder l’éclipse directement, il y a lieu de porter des lunettes munies de filtres spéciaux répondant à la norme internationale ISO 12312-2 pour prévenir les dommages aux yeux.
- N’utilisez pas de lunettes d’éclipse si elles sont endommagées. Assurez-vous notamment que les lentilles ne sont pas plissées ou égratignées. Les lentilles endommagées ne vous protégeront pas.
- Assurez-vous que vos lunettes d’éclipse couvrent entièrement votre champ de vision.
- Commencez par mettre vos lunettes tout en détournant les yeux du soleil. Une fois les lunettes bien en place, vous pouvez regarder l’éclipse. Ensuite, détournez les yeux du soleil avant de les retirer.
- Évitez de regarder l’éclipse par la lentille d’un appareil photo ou d’un téléphone, un télescope, des jumelles ou tout autre appareil optique.
Regarder le soleil peut blesser les yeux de plusieurs façons. En voici des exemples :
- Brûler la rétine.
- Brouiller la vue.
- Faire perdre la vue immédiatement ou au fil du temps.
Il se peut que vous ne remarquiez pas la blessure ou les dommages sur le champ. Il peut s’écouler de 12 à 48 heures. Si vous regardez l’éclipse et que votre vision se brouille ou se perd dans une certaine mesure pendant ou après le phénomène, adressez-vous à votre professionnel des soins de la vue (par exemple, votre optométriste) ou votre fournisseur de soins de santé dès que possible.
Si vous ne disposez pas d’un équipement de protection oculaire approprié et sécuritaire, vous pouvez fabriquer une simple boîte à éclipse qui vous permettra de voir l’éclipse en toute sécurité sans la regarder directement (Agence spatiale canadienne). Les organismes comme la NASA (disponible en anglais seulement) diffuseront aussi l’éclipse en direct.
Le site de l’Agence spatiale canadienne propose une vidéo sur la manière d’observer sans danger une éclipse solaire. Afin d’obtenir des conseils santé en Ontario, composez le 811 (ATS : 1.866.797.0007) pour parler à une infirmière autorisée ou un infirmier autorisé (Santé811), appelez Santé publique Sudbury et districts au 705.522.9200, poste 464 (1.866.522.9200, sans frais) ou consultez phsd.ca.
Dernière modification : 5 avril 2024
Mise en garde sur les drogues : hausse des surdoses soupçonnées
Les responsables de la Stratégie communautaire sur les drogues ont appris que le nombre d’intoxications aux drogues ou aux médicaments (surdoses) et de réactions inattendues à la consommation de substances avait augmenté dans Sudbury et districts.
Même si nous ne pouvons pas confirmer la substance qui est à l’origine des surdoses, cette situation est un important rappel à la communauté du fait que les drogues de rue peuvent être coupées ou mélangées avec des substances comme les benzos (benzodiazépines), la xylazine, le fentanyl ou le carfentanil. Selon le personnel de première ligne, il se peut qu’il y ait plus de substances toxiques en circulation dans la région. De plus, en raison de la fermeture récente du site de consommation supervisée, les personnes qui dépendaient de ce service peuvent être plus exposées aux risques lorsqu’elles consomment maintenant.
Il y a surdose quand une personne consomme une substance et que son corps ne peut en supporter les effets. Par conséquent, le cerveau est incapable de contrôler les fonctions vitales de base. La personne peut perdre connaissance, arrêter de respirer ou faire une crise d’épilepsie. Les surdoses peuvent être fatales ou non.
Prévenir les surdoses pour sauver des vies :
- Ayez sur vous une trousse de naloxone. Sachez comment l’utiliser (PDF).
- Évitez de consommer des drogues en solo.
- Évitez de mélanger les drogues, y compris les médicaments d’ordonnance ou en vente libre et les drogues illégales.
- Évitez de boire de l’alcool pendant que vous consommez d’autres drogues.
- Allez-y prudemment quand vous changez de drogue : commencez par une dose plus faible que d’habitude.
- Si vous n’avez pas consommé depuis quelque temps, commencez par prendre une dose moindre. Votre tolérance pourrait avoir diminué.
- Lorsque vous consommez des substances, songez aux possibilités suivantes :
- Assurez-vous qu’une personne de confiance vous accompagne et peut vous aider, au besoin.
- Communiquez avec le service national d’intervention en cas de surdose (NORS) au 1.888.688.6677 (ligne du NORS).
- Accédez à l’appli Brave.
- Composez le 911 si vous soupçonnez une surdose.
Symptômes d’une surdose d’opioïdes
- Lèvres ou ongles devenant bleus ou noir violacé
- Peau devenant violet bleuté, grisâtre ou cendrée, selon le teint
- Étourdissements et confusion
- Personne impossible à réveiller
- Étouffement, gargouillements ou ronflements
- Respiration lente, faible ou absente
- Somnolence ou difficulté à rester en état d’éveil
En raison de la toxicité des benzodiazépines (benzos), une surdose peut durer des heures et se présenter ainsi :
- Somnolence extrême ou perte de connaissance
- Mauvais équilibre et mauvais contrôle des mouvements
- Trouble de l’élocution
- Évanouissements et pertes de mémoire
Comment réagir à une surdose :
- DONNEZ DE LA NALOXONE. Elle aidera à inverser la surdose d’opioïdes et ne nuira pas à la personne si la surdose n’est pas liée aux opioïdes. Elle pourra améliorer la respiration, mais la personne pourra ne pas reprendre connaissance en raison de la sédation. Il se peut que des doses supplémentaires soient nécessaires.
- Appelez le 911 pour obtenir une aide médicale et continuez à surveiller la respiration. Restez avec la personne jusqu’à l’arrivée des secours.
- Si la personne est inconsciente, placez-la en position de récupération.
Où se procurer de la naloxone?
Afin d’obtenir une trousse de naloxone gratuite, communiquez avec Le point à Santé publique Sudbury et districts, le Réseau ACCESS Network, ou renseignez-vous auprès de l’hôpital ou de la pharmacie de votre secteur. Vous pouvez aussi consulter www.ontario.ca/fr/page/obtenez-une-trousse-de-naloxone-gratuite.
Si vous consommez des drogues, faites-le avec prudence. Veuillez distribuer le présent document d’information largement pour aider à sauver des vies.
Dernière modification : 2 avril 2024
Mise en garde sur les drogues : hausse des surdoses soupçonnées
Les responsables de la Stratégie communautaire sur les drogues ont appris que le nombre d’intoxications aux drogues ou aux médicaments (surdoses) et de réactions inattendues à la consommation de substances avait augmenté dans Sudbury et districts.
Même si nous ne pouvons pas confirmer la substance qui est à l’origine des surdoses, cette situation est un important rappel à la communauté du fait que les drogues de rue peuvent être coupées ou mélangées avec des substances comme les benzos (benzodiazépines), la xylazine, le fentanyl ou le carfentanil. Selon le personnel en première ligne, il se peut que d’autres substances toxiques soient en circulation dans la région, y compris une puissante substance orange, laquelle entraîne un évanouissement et fait courir des risques de préjudices, de blessures ou de pertes. Il est important que les gens évitent de consommer des substances sans accompagnement. Il importe aussi de rester avec quelqu’un qui s’évanouit ou a subi une surdose pour assurer sa sécurité.
Il y a surdose quand une personne consomme une substance et que son corps ne peut en supporter les effets. Par conséquent, le cerveau est incapable de contrôler les fonctions vitales de base. La personne peut perdre connaissance, arrêter de respirer ou faire une crise d’épilepsie. Les surdoses peuvent être fatales ou non.
Prévenir les surdoses pour sauver des vies :
- Évitez de consommer des drogues en solo.
- Ayez sur vous une trousse de naloxone. Sachez comment l’utiliser (PDF).
- Évitez de mélanger les drogues, y compris les médicaments d’ordonnance ou en vente libre et les drogues illégales.
- Évitez de boire de l’alcool pendant que vous consommez d’autres drogues.
- Allez-y prudemment quand vous changez de drogue : commencez par une dose plus faible que d’habitude.
- Si vous n’avez pas consommé depuis quelque temps, commencez par prendre une dose moindre. Votre tolérance pourrait avoir diminué.
- Lorsque vous consommez des substances, songez aux possibilités suivantes :
- Assurez-vous qu’une personne de confiance vous accompagne et peut vous aider, au besoin.
- Rendez-vous à un site de prévention des surdoses comme La Place dans le Grand Sudbury (Réseau ACCESS Network).
- Communiquez avec le service national d’intervention en cas de surdose (NORS) au 1.888.688.6677 (ligne du NORS).
- Accédez à l’appli Brave.
- Composez le 911 si vous soupçonnez une surdose.
Symptômes d’une surdose d’opioïdes
- Lèvres ou ongles devenant bleus ou noir violacé
- Peau devenant violet bleuté, grisâtre ou cendrée, selon le teint
- Étourdissements et confusion
- Personne impossible à réveiller
- Étouffement, gargouillements ou ronflements
- Respiration lente, faible ou absente
- Somnolence ou difficulté à rester en état d’éveil
En raison de la toxicité des benzodiazépines (benzos), une surdose peut durer des heures et se présenter ainsi :
- Somnolence extrême ou perte de connaissance
- Mauvais équilibre et mauvais contrôle des mouvements
- Trouble de l’élocution
- Évanouissements et pertes de mémoire
Comment réagir à une surdose :
- DONNEZ DE LA NALOXONE. Elle aidera à inverser la surdose d’opioïdes et ne nuira pas à la personne si la surdose n’est pas liée aux opioïdes. Elle pourra améliorer la respiration, mais la personne pourra ne pas reprendre connaissance en raison de la sédation. Il se peut que des doses supplémentaires soient nécessaires.
- Appelez le 911 pour obtenir une aide médicale et continuez à surveiller la respiration. Restez avec la personne jusqu’à l’arrivée des secours.
- Si la personne est inconsciente, placez-la en position de récupération.
Où se procurer de la naloxone?
Afin d’obtenir une trousse de naloxone gratuite, communiquez avec Le point à Santé publique Sudbury et districts, le Réseau ACCESS Network, ou renseignez-vous auprès de l’hôpital ou de la pharmacie de votre secteur. Vous pouvez aussi consulter https://www.ontario.ca/fr/page/obtenez-une-trousse-de-naloxone-gratuite.
Si vous consommez des drogues, faites-le avec prudence. Veuillez distribuer le présent document d’information largement pour aider à sauver des vies.
Dernière modification : 19 mars 2024
Début des activités d’évaluation des dossiers d’immunisation des élèves à Santé publique Sudbury et districts
Santé publique Sudbury et districts (Santé publique) procède à son examen annuel des dossiers d’immunisation des élèves qui fréquentent les écoles secondaires de la région.
La Loi sur l’immunisation des élèves L.R.O. 1990 exige que tous les élèves de moins de 18 ans possèdent un dossier d’immunisation à jour ou aient une exemption valable pour fréquenter l’école en Ontario. Comme le décrit la loi, Santé publique doit recueillir et tenir à jour le dossier d’immunisation des élèves de son secteur. En vertu de la loi, le médecin-hygiéniste peut donner des ordres de suspension aux élèves qui ne répondent pas aux exigences de la loi, ce qui les empêcherait d’aller à l’école jusqu’à ce que leur dossier soit à jour.
Afin d’amorcer le processus annuel d’examen des dossiers, nous enverrons par la poste un avis d’immunisation à tous les élèves du secondaire de la 9e à la 12e année pour lesquels Santé publique n’a pas de dossier d’immunisation à jour. Cela pourrait signifier que Santé publique n’a pas reçu l’information sur les plus récentes vaccinations, ou que l’élève doit recevoir un ou plusieurs vaccins. L’avis précise les vaccins obligatoires qui manquent au dossier et comment mettre à jour l’information auprès de Santé publique.
Au cours des prochains mois, Santé publique collaborera étroitement avec les conseils scolaires locaux, les élèves, les parents et les tuteurs pour s’assurer que les dossiers d’immunisation sont à jour et que les vaccins requis qui n’ont pas été reçus sont administrés et déclarés à Santé publique pour que les élèves puissent éviter la suspension.
« À l’heure actuelle, il y a environ 1700 élèves inscrits au secondaire qui vont recevoir une lettre leur demandant de fournir les renseignements sur leur immunisation à Santé publique », a souligné David Groulx, gestionnaire de l’équipe des maladies évitables par la vaccination pour Santé publique. « Les élèves n’ayant pas reçu les immunisations requises seront priés de se faire vacciner et de le déclarer à Santé publique. Elle indiquera aussi une date où l’élève pourra être suspendu si l’information n’est pas reçue. Nous enverrons une seconde lettre quatre semaines plus tard à ceux qui n’auront toujours pas respecté les exigences de la loi et l’ordre de suspension entrera en vigueur à la date indiquée dans l’avis si l’information n’a pas été reçue », a-t-il ajouté.
Les premières lettres de notification aux élèves de l’élémentaire devraient être envoyées plus tard au cours de l’année 2024. Cet été, Santé publique planifie des séances de rattrapage sur rendez-vous pour que les enfants puissent recevoir les vaccins manquants. Nous invitons les parents et les tuteurs à s’assurer que les vaccins reçus figurent au dossier de leur enfant et qu’ils sont déclarés à Santé publique au cours de l’été pour éviter la suspension.
Les vaccins contre les maladies désignées en vertu de la Loi sur l’immunisation des élèves sont gratuits, sécuritaires et efficaces. Ils protègent contre les cas et les éclosions de diphtérie, de tétanos, de polio, de rougeole, d’oreillons, de rubéole, de méningite, de coqueluche et de varicelle.
En Ontario, il revient aux parents et aux tuteurs de déclarer les vaccinations de leurs enfants d’âge scolaire à un bureau de santé. Les fournisseurs de soins de santé ne sont pas tenus de déclarer les vaccinations à Santé publique.
Veuillez vous reporter au calendrier de vaccination financée par le secteur public (gouvernement de l’Ontario) en Ontario pour connaître les vaccins que votre enfant peut recevoir gratuitement pour acquérir la meilleure protection.
Comment vérifier ou mettre à jour le dossier d’immunisation de votre enfant
- VÉRIFIER : vérifiez s’il manque des vaccins dans le dossier d’immunisation de votre enfant. Consultez Connexion Immunisation Ontario (CION) (gouvernement de l’Ontario).
- FAIRE VACCINER : assurez-vous que votre enfant reçoit les vaccins manquants en prenant rendez-vous avec votre fournisseur de soins de santé ou Santé publique.
- METTRE À JOUR : mettez à jour le dossier d’immunisation de votre enfant auprès de Santé publique par l’un des moyens suivants :
- Consultez Connexion Immunisation Ontario (CION) (gouvernement de l’Ontario).
- Envoyez un courriel à ISPA@phsd.ca (Santé publique). *Il faut obtenir un consentement pour envoyer des renseignements personnels, sur la santé ou non.
- Appelez Santé publique au 705.522.9200, poste 458 (1.866.522.9200, sans frais).
- Envoyez une télécopie au 705.677.9616 (ligne confidentielle pour la vaccination des élèves).
Il y a des infirmières-hygiénistes et des infirmiers-hygiénistes qui peuvent répondre aux questions par téléphone, par courriel ou en personne. Il est possible d’obtenir des rendez-vous de vaccination dans tout le secteur de Santé publique pendant les heures normales d’ouverture. Au cours des prochains mois, il se peut que le bureau offre des rendez-vous les fins de semaine afin de mieux servir nos communautés. Nous transmettrons des mises à jour à ce sujet lorsque les occasions se présenteront.
Afin d’en savoir plus sur les exigences ou les exemptions en matière de vaccination, les parents et les tuteurs peuvent appeler Santé publique Sudbury et districts au 705.522.9200, poste 458 (1.866.522.9200, sans frais), envoyer un courriel à ispa@phsd.ca ou consulter phsd.ca.
Dernière modification : 8 mars 2024
Panne prévue du site Web, 1 mars 2024
Sachez qu’une panne de notre site Web est prévue le vendredi 1er mars, de 18 h à 22 h 15, et que celui-ci ne sera pas accessible. Cette panne touchera aussi notre page de divulgation Check Before You Go! (Vérifiez avant de partir). Merci de votre patience.
Dernière modification : 1 mars 2024
L’avis concernant l’eau potable pour la ville de Gogama est annulé
Santé publique Sudbury et districts a officiellement annulé l’avis concernant l’eau potable qui entrait en vigueur le 9 octobre 2023 et qui visait les résidents de la ville de Gogama.
Santé publique a émis l’avis concernant l’eau potable en raison d’une perte temporaire de pression dans le système d’aqueduc municipal. Des analyses ont été effectuées pour garantir la salubrité de l’eau.
« La qualité bactériologique de l’eau a été vérifiée et aucun résultat anormal n’a été rapporté », a affirmé Burgess Hawkins, gestionnaire à la Division de la protection de la santé de Santé publique. « Les résidents des secteurs concernés pourraient constater la présence d’odeurs de chlore et d’eau décolorée. »
Ce qu’il faut faire après qu’un tel avis a été annulé et avant d’utiliser l’eau :
- Laisser couler l’eau froide du robinet pendant cinq minutes ou jusqu’à ce que l’eau soit limpide.
- Laisser couler les fontaines d’eau pendant cinq minutes ou jusqu’à ce que l’eau soit limpide.
- Faire faire un cycle de régénération aux adoucisseurs d’eau.
- Vider et remplir à nouveau les chauffe-eau.
- Les grands utilisateurs d’eau (comme les écoles) pourraient devoir laisser couler les robinets d’eau froide sur une plus longue période à la première utilisation.
- Pour éliminer les sédiments, il faudrait enlever les grilles de filtrage, les rincer et les remettre en place.
Afin d’en savoir plus, appelez Santé publique Sudbury et districts au 705.522.9200, poste 464 (sans frais 1.866.522.9200) ou allez au phsd.ca/fr.
Dernière modification : 11 octobre 2023
La Semaine de la santé publique environnementale souligne le travail des inspecteurs et inspectrices en santé publique
Se tenir debout pour protéger quotidiennement la santé des gens (Standing up to protect everyone’s health each and every day), c’est le travail des spécialistes en santé publique environnementale, et c’est aussi le thème de la Semaine de la santé publique environnementale de cette année, du 25 septembre au 1er octobre, à l’Institut canadien des inspecteurs en santé publique (CIPHI).
Les inspecteurs et inspectrices de notre zone de service et du Canada collaborent avec nos partenaires afin de contrôler les maladies, de réduire ou d’éliminer les dangers, de prévenir les blessures et d’aider la population canadienne à éviter l’hospitalisation.
« Le travail des inspecteurs et inspectrices en santé publique n’est peut-être pas toujours visible, mais il permet toujours d’assurer votre protection et celle de votre famille, a souligné Stacey Laforest, directrice de la protection de la santé. Les inspecteurs et inspectrices examinent vos restaurants préférés, les piscines et les plages publiques où vos enfants et vous allez vous baigner, et veillent à ce que l’eau que vous buvez soit salubre. Nous sommes très fiers de l’engagement et du dévouement dont nos inspecteurs et inspectrices font toujours preuve à l’égard de la santé publique ».
Les inspecteurs et inspectrices sensibilisent la population et assurent le respect des lignes directrices et des règlements dans divers domaines de programme, dont les eaux destinées aux loisirs, le contrôle des maladies infectieuses et des infections, la salubrité des aliments et de l’eau potable, l’intervention en cas de danger pour la santé, les réseaux d’égout privés, ainsi que la prévention et le contrôle de la rage.
Ils recourent à bien des stratégies et des interventions pour prévenir les maladies et les décès prématurés en réduisant, pour les gens d’ici, les risques pour la santé liés à l’environnement.
Afin d’en savoir plus sur la Semaine de la santé publique environnementale ou les services que fournissent les spécialistes du domaine, veuillez appeler Santé publique Sudbury et districts au 705.522.9200, poste 398 (1.866.522.9200, sans frais) ou consulter www.phsd.ca.
Dernière modification : 26 septembre 2023