Santé publique Sudbury et districts appuie le message contre la stigmatisation I=I relié au VIH

Santé publique Sudbury et districts appuie officiellement la campagne indétectable = intransmissible (I=I)  (Prevention Access Campaign), présentant la preuve scientifique selon laquelle, dans une approche globale à la santé sexuelle fondée sur la santé publique, le risque de transmission du VIH est nul lorsque la charge virale est indétectable.

« Les personnes vivant avec le VIH se font stigmatiser, ce qui peut nuire à leur accès aux services de prévention, de dépistage et de traitement. La campagne I=I a pour but de réduire cette stigmatisation et constitue un pas important vers l’acceptation de ces personnes », a déclaré la Dre Penny Sutcliffe, médecin-hygiéniste de Santé publique Sudbury et districts.

Les personnes vivant avec le VIH qui suivent un traitement antirétroviral selon la prescription peuvent mener une vie saine. Le traitement permet d’empêcher que le virus se multiplie, à tel point qu’il devient « indétectable » et intransmissible par voie sexuelle.

Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) s’attaque au système immunitaire. Il se trouve dans le sang et les autres fluides corporels et se transmet par les activités sexuelles ou l’exposition au sang ou aux fluides corporels d’une personne infectée. Les progrès réalisés en matière de thérapie, les interventions rapides et les mesures de soutien ont permis aux personnes vivant avec le VIH de gérer leur maladie et de mener une vie saine.

La campagne I=I repose sur la preuve scientifique suivante : lorsqu’une personne vivant avec le VIH prend constamment des médicaments antirétroviraux en suivant la prescription et que la suppression de la charge demeure confirmée, elle ne risque aucunement de le transmettre à ses partenaires sexuels.

Santé publique Sudbury et districts se joint à plus de 760 organismes répartis dans près de 20 pays qui appuient la déclaration commune I=I (Prevention Access Campaign).

Faits en bref 1

  • En 2015, le nombre de personnes qui vivaient avec le VIH de la région de Santé publique Sudbury et districts était estimé à 182. Parmi elles, 84 % se faisaient soigner, et 74 % suivaient un traitement antirétroviral. La charge virale avait été supprimée dans 69 % des cas.
  • De 2013 à 2017, 29 188 tests de dépistage du VIH ont été effectués sur le territoire de Santé publique Sudbury et districts, et le taux moyen de résultat positif était de 0,14 %.
  • D’autres renseignements sur I=I se trouvent à CATIE (La source canadienne de renseignements sure le VIH et l’hépatite C) et l’histoire d’I=I.

Afin d’en savoir plus sur le dépistage, le counselling ou l’un ou l’autre des services offerts à notre clinique de santé sexuelle, allez à la page de notre clinique de santé sexuelle.

1Ontario HIV Epidemiology and Surveillance Initiative. (2018). HIV in Ontario by public health unit: Testing, new diagnoses and care cascade. Récupéré à la page http://www.ohesi.ca/documents/OHESI-HIV-by-PHU-2018-11.pdf.

Dernière modification : 18 avril 2019