Stades du spectre de la consommation de substances 1
La non-consommation signifie d’éviter la consommation de substances (abstinence).
Exemple :
- Ne pas consommer de drogues, de tabac ou d’alcool.
La consommation bénéfique constitue celle qui peut générer des effets positifs sur la santé, la société ou l’esprit.
Exemples :
- Prendre des médicaments selon la prescription.
- Consommer des substances à des fins cérémonielles ou religieuses.
La consommation à moindre risque signifie la consommation qui réduit les effets nocifs potentiels sur la santé, sans produire d’effets bénéfiques sur la santé ou la société. Elle produit des effets minimes, voire nuls, sur une personne, son entourage, son cercle amical et la société.
Exemples :
- Consommer de l’alcool selon les nouveaux Repères canadiens sur l’alcool et la santé (CCDUS).
- Suivre les Recommandations canadiennes pour l’usage du cannabis à moindre risque (Santé Canada).
La consommation à risque élevé signifie la consommation plus fréquente ou plus régulière qui cause des effets néfastes et négatifs sur la santé et le bien-être d’une personne. Elle peut entraîner ou avoir déjà produit des effets négatifs sur les relations personnelles ou le travail.
Exemples :
- Conduire avec les facultés affaiblies.
- Consommer des substances à un moment où les éviter s’imposerait (notamment, pendant les heures de travail).
- Augmenter la quantité consommée.
- Augmenter la fréquence de consommation.
- Combiner plusieurs substances.
La dépendance (trouble) survient lorsque la consommation de substances devient régulière et problématique, ce qui produit des effets négatifs sur la santé globale, les relations, le travail et les finances. Elle constitue un diagnostic médical officiel et un problème de santé qui se traite. Elle touche le cerveau et implique une consommation compulsive et continue malgré des effets négatifs sur une personne, sa famille, son cercle amical et la société.
Exemples :
- La personne ne peut pas s’arrêter de consommer des drogues, du tabac ou de l’alcool, même si elle le veut.
- La personne doit consommer des drogues quotidiennement.
- La personne doit consommer des drogues pour éviter les symptômes de sevrage.
Facteurs individuels
Les drogues, le tabac et l’alcool produisent des effets différents sur une personne. Voici des facteurs qui peuvent entrer en ligne de compte 3 :
- Sexe
- Âge
- Poids
- Tolérance
- Problèmes de santé sous-jacents
- Substances consommées
Pour éviter les effets néfastes de la consommation de substances, la meilleure solution consiste à s’en abstenir. Cependant, bien des gens consomment des substances sans subir de méfaits importants ou en causer aux autres. Dans certains cas, les substances présentent un risque élevé d’effets nocifs peu importe le degré de consommation.
Les effets des substances touchent particulièrement les enfants et les jeunes adultes en raison de l’impact sur leur développement. Dans certains cas, la consommation bénéfique ou à moindre risque ne se conçoit pas.
Rétablissement et ressources
Les gens peuvent se remettre d’un trouble lié à la consommation de substances. Cependant, tout le monde ne semble pas se rétablir de la même façon. Certaines personnes bénéficieront peut-être de la non-consommation (abstinence). Alors que d’autres pourront exiger des soutiens différents 3 :
- Conseils
- Médicaments
- Gestion du sevrage
- Services intégrés (notamment d’emploi et de logement, pour favoriser le bien-être à long terme)
Les personnes qui consomment des drogues peuvent obtenir du soutien et des services. Avec l’aide appropriée, quelqu’un peut améliorer sa santé peu importe où il se trouve dans le spectre 2 . Pour mieux trouver des services dans votre région, consultez ConnexOntario.