Ajout au verre

Le geste consiste à mettre secrètement une substance dans le verre de quelqu’un à son insu ou sans son consentement. La substance utilisée peut être incolore, inodore et insipide et a pour but de nuire à la personne ou d’en profiter.

Les effets de l’ajout peuvent varier selon la substance, mais ils peuvent inclure le fait de se sentir en ébriété ou mal malgré une consommation limitée ou nulle d’alcool, des nausées et des vomissements et la perte de contrôle ou de conscience. Dans les cas graves, l’ajout peut entraîner un sérieux préjudice ou même la mort. Il vous rend aussi plus vulnérable à l’agression sexuelle, à la traite de personnes, au vol, à l’enlèvement et aux blessures.

Il importe de connaître les risques liés à l’ajout au verre et de prendre des mesures pour assurer votre protection et celle des autres. Il s’agit notamment de ne jamais laisser votre verre sans surveillance, de refuser les verres provenant d’étrangers et de boire seulement à même un contenant scellé. Si vous soupçonnez un ajout à votre verre ou si vous vous sentez mal après avoir bu, vous devez chercher immédiatement à obtenir des soins médicaux, en évitant de quitter les lieux sans vous faire accompagner.

Afin de connaître les signes et symptômes possibles, les stratégies pour assurer votre protection et celle des autres et d’obtenir d’autres renseignements sur le sujet, consultez notre infographique ci-dessous.

Document infographique sur les statistiques démographiques, les signes et symptômes possibles et les mesures de prévention concernant l’ajout au verre. Veuillez vous reporter au texte optionnel ci-après.

L’information qui figure dans le document infographique est fournie dans un format accessible ci-après.

Ajout au verre

Motifs

Quelqu’un peut ajouter de l’alcool ou une drogue à votre verre sans que vous soyez conscient. Dans ce cas, vous devenez plus vulnérable à l’agression sexuelle, à la traite de personnes, au vol, à l’enlèvement et aux blessures. Les substances utilisées peuvent être : incolores, inodores, insipides.

Sexe

2 N’importe qui peut être victime d’un ajout à son verre : des hommes, des femmes et des personnes non binaires. Selon une étude menée à un collège, parmi les étudiants qui avaient déclaré avoir été victimes d’un ajout à un verre, 9,5 % étaient de sexe féminin, et 4,2 % étaient de sexe masculin.

Signalement

1 Les cas d’ajout à un verre sont sous-déclarés. Plus de 90 % des personnes qui ont soupçonné un ajout à leur verre n’ont pas signalé l’incident à l’hôpital, à la police ou à l’établissement.

Emplacement

1 L’ajout à un verre peut survenir n’importe où. Selon des études, il se produit dans les bars et les clubs (50 %), les résidences privées (22 %), les pubs (14 %), les festivals (3 %) et d’autres cadres, comme les collèges et universités, les lieux de travail ou les concerts (11 %).

Formes

1 Les substances utilisées comme ajout peuvent aller d’alcool à diverses autres drogues ou substances.

Mesures préventives

Protégez-vous :

Sanction

3 Toute personne attrapé en train d’ajouter quelque chose au verre de quelqu’un est passible d’une peine de 14 années de prison. Si d’autres méfaits ont été commis, comme un vol ou une agression, d’autres accusations peuvent être portées.

Symptômes

Si vous soupçonnez un ajout à votre verre, ne quittez pas les lieux sans vous faire accompagner. Alertez un ami de confiance ou un membre du personnel, et composez le 911.

Afin de parler de ce que vous avez vécu, vous pouvez joindre les services aux victimes (705.522.6970), la police du Grand Sudbury (705.222.8477) ou appeler la ligne directe sur la traite de personnes (1.833.900.1010).


1 Winstock, A., Barratt, M., Davies, E., Aldridge, A., Puljevic, C., Ferris, J., Zhuparris, A. Interim Findings from CDS2022: Drink Spiking. 2022.
https://www.globaldrugsurvey.com/downloads/2022DrinkSpike.pdf
2 Swan, S., Lasky, N., Fisher, B., Woodbrown, V.D., Bonsu, J., Schramm, A., Warren, P., Coker, An., Williams, C. (2017). Just a Dare or Unaware? Outcomes and Motives of Drugging (“Drink Spiking”) Among Students at Three College Campuses. Psychology of Violence. 7(2) 253-264
3 Gouvernement du Canada. Code Criminel (R.S.C. 1985, c. C-46)

Dernière modification : 3 janvier 2023